Devenir un intendant sage et fidèle
L’autonomie est un principe du salut
Devenez un intendant sage et fidèle
Consultez le Seigneur au sujet de vos finances
Suivez vos revenus et vos dépenses
Investir pour l’avenir (Partie 1)
Chercher la connaissance : décidez de ce que vous voulez atteindre et de la façon d’y arriver
Épargner de l’argent
Envisager de devenir propriétaire de son logement
Développer son éducation
Investir pour l’avenir (Partie 2)
Devenir un, servir ensemble
Se fixer un objectif de retraite
Comprendre les intérêts composés
Comprendre la relation entre le risque et le rendement
Réfléchir aux investissements potentiels
Se renseigner sur les comptes de retraite possibles
Commencer dès que possible à épargner de l’argent pour la retraite
Continuer de donner et de faire du bien à autrui
Recevoir les ordonnances du temple
Parler de ce principe d’autonomie avec votre famille et vos amis
Aller de l’avant avec foi
Être en harmonie dans notre conception des finances
Exercer la foi en Jésus-Christ
Travaillez et prenez vos responsabilités
Travaillez ensemble pour gérer l’argent
Tenez des conseils de famille réguliers
Payer la dîme et les offrandes
Se repentir et être obéissant
Changer sa façon de gérer l’argent
Payer la dîme et les offrandes
Établir un budget
Mener une vie équilibrée
Établir un budget
Équilibrer un budget
S’en tenir à son budget
Résoudre des problèmes
Se fixer des objectifs financiers réalistes et motivants
Trouver et utiliser un système de gestion du budget
Se montrer responsable
Rechercher l’aide du Seigneur et poursuivre ses efforts
Protéger sa famille des difficultés
Faire bon usage du temps
Protéger sa famille des difficultés
Constituer un fonds d’urgence d’un mois
Contracter une assurance adéquate
Comprendre l’endettement
Faire preuve d’intégrité
Comprendre l’endettement
Comprendre les réalités de l’endettement
Désirer sortir de l’endettement
Vaincre l’homme naturel
Sortir de l’endettement
Travailler : prendre ses responsabilités et persévérer
Cessez de contracter des dettes
Remboursez vos dettes
Gérer les crises financières
Communiquer : demander et écouter
Apprenez à gérer les crises financières
Améliorez votre préparation aux situations d’urgence
Avec l’aide des autres, on peut accomplir de grandes choses. Par exemple, les missionnaires ont des collègues pour leur apporter leur soutien. Dans nos groupes, nous avons des partenaires d’action. Chaque semaine, nous choisirons un partenaire d’action différent et nous travaillerons avec lui. Les partenaires d’action s’aident mutuellement à respecter des engagements en :
S’appelant, en s’envoyant des sms ou en se rendant visite durant la semaine.
Parlant de ce que nous avons appris dans le groupe.
S’encourageant mutuellement à tenir leurs engagements.
Parlant ensemble des difficultés.
Priant l’un pour l’autre.
Comment une autre personne vous a-t-elle aidé à accomplir quelque chose de difficile ?
Être partenaire d’action n’est pas difficile et ne demande pas beaucoup de temps. Pour commencer la conversation, vous pourriez demander :
Qu’est-ce que vous avez aimé dans notre dernière réunion de groupe ?
Que vous est-il arrivé de bon cette semaine ?
Comment avez-vous utilisé le principe de Ma Fondation cette semaine ?
La partie la plus importante de la discussion sera de vous aider mutuellement à tenir vos engagements. Vous pourriez demander :
Où en êtes-vous de vos engagements ?
S’il y en a que vous n’avez pas tenus, avez-vous besoin d’aide ?
Comment puis-je soutenir au mieux vos efforts ?
Lisez à haute voix chaque engagement à votre partenaire d’action. Promettez de tenir vos engagements et signez ci-dessous.
Mes engagements |
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Ma signature
Signature du partenaire d’action
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Nous prenons chaque semaine des engagements. Nous commencerons la réunion de la semaine prochaine en faisant rapport de la tenue de nos engagements. Lisez à haute voix chaque engagement à votre partenaire d’action. Promettez de tenir vos engagements et signez ci-dessous.
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Félicitations ! Au cours des douze semaines passées, vous avez acquis de nouvelles habitudes et êtes devenu plus autonome. Le Seigneur veut que vous continuiez à progresser grâce à ces compétences et que vous en acquériez de nouvelles. Si nous prions et écoutons, le Saint-Esprit peut nous aider à savoir ce que nous devons améliorer dans notre vie.
Que pouvons-nous faire pour continuer d’avancer dans notre parcours vers l’autonomie ? Comment pouvons-nous continuer de nous aider mutuellement ?
Engagez-vous à faire les choses qui suivent pendant les douze prochaines semaines. Cochez la case une fois l’action accomplie :
Révisez les douze principes et habitudes de l’autonomie de Ma Fondation et continuez de les suivre.
Parlez de ce que vous avez appris sur l’autonomie avec les autres. Continuez d’aider les membres de votre groupe ou proposez d’animer un nouveau groupe d’autonomie.
Appuyez-vous sur vos compétences pour participer à un autre groupe d’autonomie.
Étudiez les principes doctrinaux de l’autonomie ci-dessous.
Principes doctrinaux de l’autonomie |
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L’autonomie est un commandement |
L’objectif du Seigneur est de pourvoir aux besoins des saints et il a tout pouvoir de le faire |
Le temporel et le spirituel sont liés |
Doctrine et Alliances 104:15 ; Jean 10:10 ; Matthieu 28:18 ; Colossiens 2:6-10 |
Publié par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
Salt Lake City, Utah
© 2017 Intellectual Reserve, Inc.
Tous droits réservés.
Imprimé aux États-Unis
Approbation de l’anglais : 3/17.
Approbation de la traduction : 3/17.
Traduction de Personal Finances for Self-Reliance
French
14863 140
Nous vous remercions d’animer un groupe d’autonomie. Le groupe fonctionne plutôt comme un conseil, et le Saint-Esprit en est l’instructeur. Votre rôle est d’aider chaque personne à se sentir à l’aise pour faire part de ses idées, de ses succès et de ses échecs.
À faire |
À ne pas faire |
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Avant chaque réunion |
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Pendant la réunion |
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Après chaque réunion |
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Remplir la fiche d’inscription du groupe lors de votre première réunion et la fiche de demande de certificat et de rapport de fin de groupe lors de votre dernière réunion. Consulter srs.lds.org/report.
Revoir le livret Animer des groupes sur srs.lds.org/facilitator.
Après chaque réunion, faites les vérifications suivantes. Où en sont vos progrès ?
Comment est-ce que je tiens mon rôle d’animateur ? |
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Comment va mon groupe ? |
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atteindre l’autonomie
Faites une prière d’ouverture.
Présentez-vous. Chacun à votre tour, présentez-vous en donnant votre nom et quelques informations sur vous.
Ce groupe vous permettra d’apprendre en quoi consiste un budget et comment établir et utiliser un budget. Vous commencerez à constituer un fonds d’urgence, à élaborer un plan d’élimination des dettes, à apprendre à épargner pour des dépenses futures et à planifier votre retraite. Plus important encore, vous développerez votre compréhension de votre relation avec notre Père céleste et serez encouragé à gérer votre argent d’une manière qui lui est agréable. Chaque réunion de groupe durera environ deux heures.
Les groupes d’autonomie fonctionnent comme des conseils. Il n’y a ni instructeur, ni expert. Mais il faut suivre le contenu de la documentation à la lettre. Guidés par l’Esprit, vous vous aiderez mutuellement comme suit :
Participez équitablement aux discussions et aux activités. Personne, en particulier l’animateur, ne doit dominer la conversation.
Faites preuve d’appréciation et de soutien les uns envers les autres. Montrez votre intérêt, posez des questions et apprenez les uns auprès des autres.
Faites des commentaires positifs et utiles.
Prenez des engagements et respectez-les.
M. Russell Ballard a enseigné : « Il n’existe aucun problème au sein de la famille, de la paroisse ou du pieu qui ne peut être résolu si nous recherchons des solutions à la manière du Seigneur en tenant conseil, en échangeant véritablement les uns avec les autres » (Counseling with Our Councils, éd. rév., 2012, p. 4).
« Mon groupe d’autonomie », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Allez directement à « Sans instructeur, comment saurons-nous quoi faire ? » page 3.)
Qu’est-ce qui a permis au groupe dans la vidéo d’avoir autant de succès ? Que ferons-nous en tant que groupe pour connaître un changement dans notre vie ?
C’est facile. Il suffit de suivre la documentation. Chaque chapitre du manuel est composé de six parties :
Faire rapport : Discutez des progrès que vous avez accomplis pendant la semaine en ce qui concerne vos engagements.
Fondation : Revoyez un principe de l’Évangile qui vous conduira à une plus grande autonomie spirituelle.
Apprendre : Acquérez des compétences pratiques qui vous mèneront à une plus grande autonomie temporelle.
Méditer : Écoutez le Saint-Esprit qui vous accordera l’inspiration.
S’engager : Promettez de tenir les engagements qui vous aideront à progresser pendant la semaine.
Agir : Durant la semaine, mettez en pratique ce que vous avez appris.
Lorsque vous voyez ces indications, suivez les directives |
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Lire |
Regarder |
Discuter |
Méditer |
Activité |
Une personne lit à haute voix pour tout le groupe. |
Le groupe regarde la séquence vidéo. |
Les membres du groupe expriment leurs idées pendant deux à quatre minutes. |
Chacun réfléchit en silence, médite et prend des notes pendant deux à trois minutes. |
Les membres du groupe travaillent individuellement ou en équipe pendant le temps imparti. |
Les membres qui assistent aux réunions et respectent leurs engagements peuvent recevoir un certificat d’autonomie du LDS Business College. Voir page 208.
Discussion d’aujourd’hui :
Budget
Félicitations pour avoir établi un budget ! Un budget peut être un outil très efficace pour contrôler votre situation financière et réduire le stress dans votre vie. Dans les Écritures, nous apprenons que « la vérité, c’est la connaissance des choses telles qu’elles sont, telles qu’elles étaient et telles qu’elles sont à venir » (D&A 93:24).
En quoi ce verset des Doctrine et Alliances pourrait-il s’appliquer à vos finances et à l’utilisation d’un budget ?
Pour réussir dans votre intendance financière, il est essentiel que vous sachiez où en sont vos finances familiales. Joseph B. Wirthlin a dit : « Les gens qui vivent en toute sécurité selon leurs moyens savent quels sont leurs revenus mensuels, et même si c’est difficile, ils se maîtrisent pour dépenser moins qu’ils ne gagnent. » (« Dettes terrestres, dettes célestes », Le Liahona, mai 2004, p. 42).
Respecter un budget peut être difficile. Cela requiert de l’engagement, de la discipline et de la persévérance. Plusieurs tentatives peuvent être nécessaires pour y parvenir. Quand vous vous efforcez de changer vos comportements en matière de dépenses, n’oubliez pas de consulter le Seigneur et votre conjoint ou un partenaire de responsabilité. Par des efforts soutenus et avec un soutien aimant, vous pouvez devenir davantage comme l’enfant qui a attendu dans l’expérience de la guimauve (présentée au chapitre précédent).
Comment le Seigneur peut-il nous aider à acquérir des vertus chrétiennes, notamment l’autodiscipline et la diligence ?
Aujourd’hui, nous parlerons de quatre principes qui vous aideront à respecter un budget :
Fixez-vous des buts financiers réalistes et motivants.
Trouvez et utilisez un système de budgétisation.
Prenez vos responsabilités.
Demandez l’aide du Seigneur et continuez d’essayer !
La définition de buts est un outil puissant qui nous aide à acquérir et à cultiver une perspective à long terme.
M. Russell Ballard a dit : « Je vais vous parler de la façon de se fixer des buts. Je suis tout à fait convaincu que si nous ne nous fixons pas de buts et si nous n’apprenons pas comment maîtriser l’art de vivre de manière à les atteindre, nous pouvons atteindre la vieillesse et constater, en regardant notre vie, que nous n’avons atteint qu’une partie réduite de tout notre potentiel. Quand on apprend à maîtriser les principes selon lesquels on se fixe un but, on est alors capable de changer beaucoup de choses aux résultats que l’on atteint dans cette vie » (voir « Faites ce qui entraîne une différence », L’Étoile, décembre 1983, p. 50).
Comment les buts vous ont-ils aidé à progresser par le passé ?
En quoi le fait de se fixer des buts est-il un acte de foi ?
Il est important de se fixer des buts financiers réalistes et motivants. Tout au long des prochains chapitres, nous étudierons beaucoup de buts et de priorités en matière de finances, notamment constituer un fonds d’urgence d’un mois, se libérer des dettes, constituer un fonds d’urgence à plus long terme, investir pour la retraite et épargner pour d’autres dépenses valables. L’activité qui suit vous aidera à déterminer laquelle de ces priorités financières doit être la vôtre actuellement.
Vous pouvez choisir de travailler à atteindre d’autres buts à long terme en plus de votre priorité financière actuelle, ce qui peut comprendre d’épargner pour des études, une mission, une voiture, une maison, des vacances en famille ou d’autres dépenses de loisirs. Il y aura de nombreuses tentations de choisir une perspective à court terme de préférence à une perspective à long terme. Les buts peuvent vous donner une raison de dire non maintenant en vous donnant quelque chose à attendre à l’avenir.
Qu’est-ce qui vous motive personnellement à vouloir respecter votre budget ?
Il existe de nombreux outils et systèmes pour vous aider à gérer votre budget et à suivre vos dépenses. Les systèmes de budgétisation efficaces vont des simples systèmes manuels aux applications informatiques pour appareils mobiles.
Il y a deux façons principales de payer pour des biens et des services : les espèces et les moyens de paiements électroniques. Chacune de ces méthodes générales a des avantages et des inconvénients et aura une incidence sur la façon dont vous gérez votre budget et suivez vos dépenses. Dans les prochaines sections, nous étudierons deux systèmes de budgétisation courants. L’un de vos engagements de cette semaine sera de trouver le système qui vous convient.
« Le système des enveloppes », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 83.)
« Les systèmes numériques », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 84.)
Quelle que soit la méthode, veillez à :
Ne pas tricher en modifiant les montants établis ou en empruntant à d’autres catégories. Tenir conseil avec votre conjoint ou votre partenaire de responsabilité s’il est nécessaire de faire des ajustements.
Suivre avec précision toutes les dépenses et ajuster vos catégories de budget le mois suivant si nécessaire.
Vous ne pouvez réussir à respecter un budget qu’en prenant vos responsabilités. Votre conseil de famille hebdomadaire peut être le moyen de revoir vos buts et votre budget et de faire des ajustements si nécessaire. Si vous avez du mal à prendre vos responsabilités, il peut être sage de faire rapport de vos progrès à quelqu’un d’autre : un ami, un partenaire d’action, un mentor ou un conseiller financier. Ce qui importe, c’est que vous preniez le temps d’évaluer régulièrement vos progrès et que vous fassiez les changements qui s’avèrent nécessaires.
Pourquoi est-il important que vous preniez vos responsabilités ? Comment allez-vous prendre la responsabilité de votre budget ?
Souvenez-vous qu’une bonne intendance financière peut exiger de vous que vous changiez de perspective, d’habitudes et de comportements. La foi en Jésus-Christ et en son expiation vous aidera à effectuer cette transformation. Étant donné que ces changements peuvent contrarier des habitudes profondément enracinées et que la budgétisation est un processus d’apprentissage, il est possible que vous ne parveniez pas toujours à respecter votre budget.
De plus, il est possible que vous dérapiez et fassiez des achats impulsifs ou que vous traversiez des crises financières, telles que la perte d’un emploi, des urgences médicales ou des coûts imprévus d’entretien. Vous apprendrez à établir un fonds d’urgence et à gérer des crises financières dans des chapitres ultérieurs, mais pour l’instant il est important de vous souvenir qu’un budget peut être adapté et qu’il faut de la persévérance pour le respecter.
Quand vous rencontrez des revers dans votre budget, parlez-en lors de votre conseil de famille et revoyez les catégories de votre budget qui peuvent nécessiter des ajustements. Même si vous êtes découragé et enclin à renoncer à vous tenir à un budget, n’oubliez pas que vous pouvez continuer d’essayer. En consultant le Seigneur et en demandant son aide, vous recevrez le pouvoir et la capacité de persister dans vos efforts.
Que ferez-vous quand vous rencontrerez des revers dans votre budget ?
Le respect d’un budget exige que vous soyez uni avec votre conjoint et vos enfants. Cette semaine, parlez des systèmes de budgétisation que vous pouvez utiliser et des façons dont vous pouvez ajuster votre budget si vous rencontrez des difficultés. Parlez aussi de votre priorité financière actuelle et d’autres buts à long terme, et de vos plans pour les atteindre. Vous pourriez utiliser l’« exemple de discussion en conseil de famille » présenté ci-dessous. Si vous n’êtes pas marié, n’oubliez pas que votre conseil de famille peut inclure un colocataire, un ami, un membre de votre famille ou un mentor.
Discussion d’aujourd’hui :
2 Protéger votre famille des difficultés
Schéma de la réussite de l’intendance financière
La préparation est un principe puissant de l’Évangile. Le Seigneur a promis : « Si vous êtes préparés, vous ne craindrez pas » (D&A 38:30).
Après notre devoir de payer le Seigneur en premier par la dîme et les offrandes de jeûne, notre deuxième devoir est d’œuvrer à la protection de notre famille. Nous ne pouvons le faire qu’en développant une perspective à long terme. Dans ce chapitre, nous étudierons deux étapes pour protéger notre famille des difficultés financières :
Constituer un fonds d’urgence d’un mois
Contracter une assurance adéquate
Prenez quelques instants pour observer le Schéma de la réussite de l’intendance financière. À votre avis, pourquoi est-ce que le fait de protéger notre famille des difficultés est la seconde priorité après le paiement de la dîme et des offrandes ?
Si vous avez fait le suivi de vos dépenses pendant au moins quatre semaines, vous devriez avoir à présent déterminé le montant nécessaire pour vos dépenses courantes d’un mois. Votre fonds d’urgence d’un mois devrait correspondre à ce montant.
Pour constituer ce fonds d’un mois, vous devriez économiser de l’argent liquide dans un endroit sûr et accessible tel qu’un compte bancaire. N’utilisez pas cet argent pour quoi que ce soit d’autre que des urgences. Si vous êtes face à une urgence et devez utiliser l’argent qui se trouve sur votre fonds, recommencez immédiatement à économiser afin de reconstituer la somme dans son intégralité. Plus tard, lorsque vous aurez remboursé la totalité de vos dettes à la consommation, vous commencerez à épargner suffisamment d’argent pour couvrir les dépenses de trois à six mois (nous aborderons cette question au chapitre 9).
Vous devriez vous efforcer de constituer aussitôt que possible un fonds d’urgence d’un mois. Placez tout l’argent que vous n’utilisez pas dans votre fonds d’urgence jusqu’à ce qu’il atteigne la somme requise. Même si vous avez des dettes, ne remboursez que les échéances minimum jusqu’à ce que vous ayez constitué votre fonds d’urgence. Pour accélérer cette démarche, vous pourriez faire des heures supplémentaires ou trouver un meilleur emploi, vendre des choses dont vous pouvez vous passer ou éliminer certaines dépenses superflues.
Quel bien cela pourrait-il faire à votre famille de disposer d’un fonds d’urgence d’un mois ? Pour quelles raisons devriez-vous constituer un fonds d’urgence d’un mois avant de rembourser la totalité de vos dettes ?
Quel effet cela aurait-il sur vous ou votre famille si l’un de vous tombait très malade ou se trouvait dans l’incapacité de travailler, ou même venait à disparaître ? Quel serait l’impact financier d’un incendie de maison ou d’un grave accident de voiture ? Ce genre d’épreuves arrive, et si nous ne sommes pas préparés, elles peuvent causer des problèmes financiers considérables. Une assurance peut être une bonne source de protection. Une assurance est un contrat par lequel un organisme (généralement une compagnie d’assurance) garantit de dédommager un individu en cas de sinistres spécifiques en contrepartie d’une cotisation fixe.
N. Eldon Tanner a enseigné : « Rien ne semble aussi certain que l’inattendu dans notre vie. Avec l’augmentation des coûts de santé, l’assurance maladie est la seule manière dont la plupart des familles peuvent faire face à des dépenses causées par un grave accident, la maladie ou une maternité. L’assurance-vie garantit des revenus quand celui qui gagne l’argent meurt prématurément. Chaque famille doit prévoir une assurance maladie et une assurance-vie appropriées » (« L’Étoile, mai 1980, p. 140).
Pourquoi une assurance est-elle si vitale ? Quelles sont les bénédictions qui peuvent découler de la possession d’une assurance adéquate ?
Une assurance peut vous protéger des bouleversements financiers que les accidents et d’autres épreuves peuvent engendrer.
Vous n’avez pas besoin d’être assuré pour tout ; c’est la raison pour laquelle vous constituez un fonds d’urgences et d’autres économies. Cependant, il est essentiel que vous vous protégiez des difficultés qui pourraient vous anéantir financièrement. Marion G. Romney a enseigné : « Nous avons […] reçu le conseil d’avoir des réserves d’argent pour faire face à des urgences et pour régler les assurances maladie, incendie, etc. et les assurances sur la vie. » (« Les principes du salut temporel », L’Étoile, nov. 1981, p. 6).
Il existe plusieurs sortes d’assurances, mais les quatre plus courantes sont celles-ci :
L’assurance de biens : Les assurances de biens, telles que les assurances habitation ou automobile, peuvent aider à couvrir les frais de remplacement ou de réparation dans l’éventualité d’un sinistre important, d’un vol ou d’une destruction.
L’assurance maladie : L’assurance maladie aide à couvrir les frais médicaux engagés par les visites chez le médecin, le traitement des maladies ou les soins médicaux plus importants. Selon l’endroit où vous vivez, l’assurance maladie peut être un service public, aussi vos besoins en la matière peuvent-ils varier.
L’assurance-vie : L’assurance-vie verse à la famille une somme d’argent lorsque l’un des assurés décède.
L’assurance invalidité : L’assurance invalidité garantit qu’une partie du revenu de l’assuré lui sera versé en cas d’invalidité ou d’incapacité à travailler sur une longue période.
Maintenant que nous avons une compréhension de base de ce qu’est une assurance et de ses avantages potentiels, parlons de ce que cela peut coûter. Les deux premiers types de coûts ou de frais associés à une assurance sont la prime et la franchise.
La prime représente le montant de l’assurance, ou la somme que vous payez directement (souvent au mois ou à l’année), à la compagnie d’assurance, en contrepartie de la couverture choisie.
La franchise représente le montant que vous avez à payer (en soins médicaux ou réparations auto par exemple) avant que la compagnie d’assurance ne couvre les frais restant à charge.
Lorsque l’on compare des régimes d’assurance, on s’efforce essentiellement de comparer ce que l’assurance peut potentiellement coûter d’une part avec ce qu’elle propose comme couverture d’autre part. Il peut être utile de faire une comparaison entre le meilleur et le pire des scénarios.
Pour calculer le coût annuel minimum, multipliez simplement votre prime mensuelle par douze mois (12 x prime mensuelle), ou vérifiez la prime annuelle si vous cotisez à l’année. Ce scénario suppose que vous ne rencontriez pas de sinistre au cours de l’année.
Pour calculer votre coût annuel maximum, additionnez votre coût annuel minimum à la franchise annuelle ([12 x prime mensuelle] + franchise). Ce scénario suppose que le montant de votre sinistre excède le montant de votre franchise annuelle.
Avec ces informations, vous pouvez à présent comparer les fourchettes de dépenses de différents régimes. L’exemple suivant indique un moyen par lequel vous pouvez comparer les régimes d’assurances.
Dans l’activité que nous venons de faire, nous avons évalué un type d’assurance de biens (une assurance habitation). Nous pouvons utiliser le même processus pour comparer d’autres types d’assurances. Cependant, il y a souvent d’autres critères à prendre en considération, au-delà des simples coûts potentiels minimum et maximum. Voici d’autres questions à se poser lorsqu’on analyse différents régimes d’assurance :
Quels sont les services proposés et les sinistres couverts ?
En quoi consiste la couverture et quelles en sont les limites ?
Quelle est la réputation de la compagnie d’assurance ?
Propose-t-elle des remises dont on peut bénéficier ?
Quelles sont les probabilités que je n’aie qu’à payer le minimum des frais à engager ?
Quelles sont les probabilités d’avoir à payer le maximum des frais à engager ?
Lors de votre conseil de famille de cette semaine, discutez des façons de constituer un fonds d’urgence d’un mois. Déterminez également quels régimes d’assurance sont importants pour votre famille et renseignez-vous sur les diverses polices d’assurance. Vous pourriez utiliser le modèle intitulé « Exemple de discussion en conseil de famille » ci-dessous.
Discussion d’aujourd’hui :
2 Protéger votre famille des difficultés
SCHÉMA DE LA RÉUSSITEde l’intendance financière
Examinez et mettez à jour votre budget. Qu’est-ce qui fonctionne correctement ? Quelles catégories devez-vous ajuster, le cas échéant ? Pouvez-vous dépenser moins dans certaines catégories pour économiser plus vite pour votre fonds d’urgence, vous libérer des dettes ou épargner pour l’avenir ? L’un de vos engagements de cette semaine sera de parler de l’activité suivante en conseil de famille.
Que ferez-vous si vous rencontrez une crise financière ? Quelles crises financières avez-vous vécues par le passé ?
Dans l’Ancien Testament, Joseph a averti Pharaon qu’il y aurait sept années d’abondance, suivies de sept années de famine. Pharaon a immédiatement désigné des officiers pour mettre de côté l’excédent des bonnes années afin de se préparer pour les mauvaises (voir Genèse 41:1-37). Bien que nous puissions ne pas avoir une prophétie claire nous disant quand les bons et les mauvais moments surviendront, les prophètes actuels nous ont recommandé de nous préparer aux crises, en particulier quand les choses vont bien.
Dans ce chapitre, nous apprendrons quoi faire quand nous rencontrons une crise financière et comment nous préparer aux crises avant qu’elles surviennent.
Quels types de crise financière pourriez-vous rencontrer ? Notez ci-dessous les idées des membres du groupe.
Comme vous devez avoir un plan d’évacuation en cas d’urgence ou d’incendie, en cas de crise financière vous devez avoir un plan d’action facile à suivre. Au sujet de la gestion des épreuves, Marvin J. Ashton a demandé : « Pouvez-vous vous asseoir avec calme, examiner les faits et énumérer toutes les possibilités d’action ? Pouvez-vous trouver les causes et déterminer les remèdes ? Un calme examen résoudra plus rapidement les problèmes que la force désordonnée. » (voir « Donnez avec sagesse pour que ce soit reçu avec dignité », L’Étoile, avril 1982, p. 170). En décidant à l’avance de la façon de gérer les crises financières, vous serez préparé émotionnellement et financièrement quand les difficultés surviendront. Cela peut aussi vous aider à éviter des crises à l’avenir. La gestion d’une crise financière implique deux étapes : évaluer la situation et prendre les mesures qui conviennent.
Pourquoi est-il important de décider maintenant comment gérer une crise financière ? Comment l’Esprit vous a-t-il aidé à gérer des crises par le passé ?
Pour évaluer une crise financière potentielle, vous pourriez poser les questions suivantes :
Êtes-vous fidèle dans le paiement de la dîme et des offrandes ? Menez-vous une vie telle que vous êtes digne des bénédictions de Dieu ?
Quelles précautions d’urgence avez-vous déjà mises en place qui vous aideront à faire face aux difficultés actuelles ? Avez-vous des réserves de nourriture et d’eau ? un fonds d’urgence ? une bonne assurance ?
En quoi votre préparation aux situations d’urgence est-elle défaillante ?
Quels contrats d’assurance avez-vous qui peuvent pallier cette difficulté, entièrement ou en partie ?
Combien de temps pourrez-vous faire durer votre fonds d’urgence ?
Y a-t-il dans votre budget et dans votre plan d’élimination des dettes des possibilités d’ajustement temporaire, si nécessaire ?
Pourquoi est-il important d’évaluer soigneusement une situation avant d’agir ?
En fonction du type et de la gravité de votre crise financière, il y a différentes mesures que vous pourriez prendre pour vous aider à surmonter vos difficultés financières. Ces actions peuvent ne pas convenir à toutes les situations, mais les étapes suivantes devraient vous donner une idée de ce qui peut être fait en cas de crise financière.
Certaines crises financières peuvent être en rapport avec une urgence sanitaire, un accident de voiture, des réparations domestiques ou la perte d’un emploi. Dans de telles situations, avant de paniquer ou de prendre d’autres mesures, appelez votre assureur pour vérifier l’étendue de votre couverture d’assurance. Le fait de poser des questions sur votre couverture d’assurance ne veut pas dire que vous faites une déclaration de sinistre. Mais si votre sinistre est couvert, cela devrait pouvoir vous donner une idée des dépenses qui seront à votre charge.
Quelles crises financières méritent que vous appeliez votre compagnie d’assurance ?
L’objectif de votre fonds d’urgence est de vous aider à traverser les crises financières. Ne vous culpabilisez pas parce que vous l’utilisez pour ces situations. Vous pouvez utiliser votre fonds d’urgence pour vos besoins quels qu’ils soient, de vos dépenses vitales à vos franchises d’assurance. Faites preuve de sagesse pour l’utiliser pour les bonnes choses et aux bons moments. Reconstituez votre fonds d’urgence aussi vite que possible si vous avez besoin d’y puiser.
Examinez soigneusement toutes vos dépenses et vos factures et décidez desquelles vous devez vous occuper immédiatement et lesquelles pourraient attendre un peu sans entraîner de pénalités importantes. Il peut être nécessaire d’appeler vos créanciers pour voir s’ils offrent des facilités de paiement : délai de grâce, plan de paiement sans intérêt ou report d’échéance. Faites preuve de sagesse pour décider de quelles dépenses vous occuper en premier et cherchez, avant de le faire, à connaître les effets pénalisants encourus en différant le règlement des autres factures. Vous devrez peut-être suspendre des dépenses non nécessaires pour un temps, si possible. Concentrez-vous sur la nourriture, le logement, les charges et les frais de transport nécessaires avant de régler d’autres dépenses.
Pourquoi serait-il important de régler en premier les dépenses sus-mentionnées ?
Dans des situations extrêmes, il peut être sage d’appeler vos créanciers et d’expliquer votre situation actuelle. En fonction de la crise, vous pourriez leur demander de :
Reporter ou réduire vos paiements temporairement.
Allonger la durée du prêt ou en modifier les termes de manière permanente.
Il est possible que cela soit la seule possibilité viable, mais soyez conscient que le report d’échéance ou la modification des termes de votre contrat peut entraîner des frais supplémentaires et rendre le prêt plus cher sur le long terme.
Nous avons la responsabilité de subvenir à nos besoins et à ceux de notre famille. Il peut cependant y avoir des occasions où nous devons temporairement dépendre des autres. Quand vous cherchez d’autres ressources, prenez garde de ne pas devenir dépendant de l’aide à long terme. Une telle dépendance freinera votre progression spirituelle et temporelle. Comme on peut le lire au chapitre 2, Spencer W. Kimball a enseigné qu’il y a quatre sources d’aide temporelle vers lesquelles nous pouvons nous tourner :
Soi-même : Vous devriez d’abord faire tout ce que vous pouvez vous-même pour subvenir aux besoins de votre famille et réduire la menace immédiate.
La famille : Si vous n’êtes pas en mesure de subvenir vous-même à vos besoins financiers essentiels après avoir fait tout ce que vous pouvez personnellement, vous devez vous tourner vers les membres de votre famille proche ou élargie, si nécessaire, pour qu’ils vous apportent une aide financière temporaire, que ce soit pour le logement, la nourriture ou d’autres besoins.
L’Église : Après avoir fait tout ce que vous pouvez vous-même et avoir demandé de l’aide à votre famille, vous aurez peut-être besoin de rencontrer vos dirigeants de l’Église (évêque, président de branche ou présidente de la Société de Secours) pour envisager d’autres solutions. Souvenez-vous que vos dirigeants de l’Église ont reçu l’instruction sage d’aider les gens à subvenir à leurs besoins vitaux, si nécessaire, et non à maintenir leur niveau de vie.
La collectivité : Divers programmes locaux ou gouvernementaux d’assistance peuvent être à votre disposition. Ils peuvent apporter une aide sous forme de conseils financiers ou en matière de recherche d’emploi, d’aide au logement, d’aide pour l’alimentation des nouveau-nés et la santé maternelle, etc. N’oubliez pas que ces programmes sont conçus pour apporter une aide à court terme. Ne vous reposez pas sur eux à long terme.
Pourquoi devons-nous demander de l’aide aux membres de notre famille avant de demander celle de l’Église et de la collectivité ? Quelles ressources reconnues par votre groupe sont disponibles dans votre région pour aider à faire face aux crises ?
Vous devriez avoir constitué un fonds d’urgence d’un mois ou être en train de le faire. Vos préparatifs ne doivent pas s’arrêter là ! Travaillez à vous libérer des dettes de consommation, puis à constituer un fonds d’urgence de trois à six mois et contractez une assurance pour protéger votre revenu.
Une fois que vous avez remboursé toutes vos dettes de consommation, l’étape suivante consiste à développer votre fonds d’urgence d’un mois pour qu’il atteigne trois à six mois. Souvenez-vous de conserver l’argent de votre fonds d’urgence dans un endroit sûr où vous pouvez y avoir accès sans pénalité. Augmentez ce fonds aussi vite que possible pour être mieux préparé pour les situations de crise financière. L’un de vos engagements de cette semaine consistera à évaluer votre fonds d’urgence et à continuer de rembourser vos dettes de consommation.
Remarque : Ces informations peuvent ne pas s’appliquer à votre région.
L’un de vos atouts les plus importants est votre revenu. Renseignez-vous sur les contrats d’assurance-vie et handicap de bonne réputation dans votre région et obtenez aussi vite que possible une couverture adéquate.
L’un de vos engagements de cette semaine consistera à discuter de vos réponses à « Vérification du budget et des dépenses » (voir page 147) et de votre préparation aux crises financières. Discutez des situations d’urgence susceptibles de survenir dans votre famille, de la façon dont vous pouvez vous y préparer, de l’assurance que vous pourriez avoir besoin de souscrire pour votre protection et de vos plans pour appeler vos créanciers en cas de besoin. Vous pourriez utiliser l’« exemple de discussion en conseil de famille » présenté ci-dessous. Si vous n’êtes pas marié, n’oubliez pas que votre conseil de famille peut inclure un colocataire, un ami, un membre de votre famille ou un mentor.
Discussion d’aujourd’hui :
Budget
Schéma de la réussite de l’intendance financière
À votre avis, pourquoi le budget est-il représenté par un mur sur le Schéma de la réussite de l’intendance financière plutôt que par un des niveaux ?
Aujourd’hui, nous allons parler d’un des outils essentiels pour accéder à la sécurité financière et devenir autonome : fixer et tenir correctement un budget. Un budget est un plan. En tenant un budget, vous planifiez la façon dont vous allez utiliser votre argent durant une période déterminée.
Le fait de respecter un budget vous permettra, à votre famille et vous, de prendre le contrôle de votre vie temporelle, de vaincre l’homme naturel (voir Mosiah 3:19) et d’avoir la présence de l’Esprit dans votre foyer. La tenue d’un budget peut aussi vous aider à protéger votre famille des difficultés si vous consacrez de l’argent à un fonds d’urgence, à régler vos dettes et à épargner pour des dépenses futures.
Le fait de fixer et de respecter un budget est un acte de foi. Nous ne pouvons prédire l’avenir, et les dépenses se présentent souvent de façon inattendue. Il est important de se rappeler qu’un budget doit être flexible, adapté et amélioré en permanence. Lorsque vous établirez un budget cette semaine, rappelez-vous qu’il devra constamment être revu et modifié durant vos conseils de famille réguliers. Si vous dépassez votre budget, n’abandonnez pas ! Cela vous prendra peut-être plusieurs mois d’adaptation pour avoir un budget adéquat.
Au cours des activités suivantes, nous nous exercerons à établir un budget.
Aujourd’hui, vous estimerez les montants demandés en vous basant sur ce que vous savez et avez appris concernant le suivi de vos revenus et de vos dépenses. L’un de vos engagements cette semaine sera de refaire cet exercice avec les chiffres corrects en utilisant le tableau à la fin de ce chapitre.
Pour établir un budget, commencez par vos revenus.
L’étape suivante dans l’établissement d’un budget consiste à classer et à estimer vos dépenses. Vous avez indiqué vos dépenses et les avez classées dans les catégories que vous avez créées au chapitre 1. À présent, nous allons diviser nos dépenses en deux types : les « fixes » et les « variables ». On trouvera ci-dessous quelques exemples.
Dépenses fixes (F) |
Dépenses variables (V) |
---|---|
Prêt immobilier/Loyer |
Factures d’eau, de gaz, d’électricité,etc |
Prêt automobile |
Courses |
Assurances |
Restaurant |
Dîme |
Carburant et transport |
Fonds d’urgence |
Équipements domestiques |
Autres factures |
Divertissements |
Les dépenses fixes représentent un montant défini et ne varient pas. La plupart de ces dépenses seront mensuelles, mais il arrive parfois qu’elles soient plus ou moins fréquentes. Les dépenses fixes ne peuvent être directement maîtrisées par les habitudes de dépense ; par contre, elles peuvent l’être si on étudie la situation et que l’on procède à des changements. Un bon moyen de trouver les dépenses fixes est de se demander : « Est-ce que cette dépense se présente régulièrement et son montant est-il le même à chaque fois ? En voici quelques exemples courants : les prêts immobiliers, le loyer, les prêts automobile, et certaines dépenses telles que les factures d’Internet, de câble ou de téléphones portables.
Il y a aussi des dépenses fixes qui ne sont pas nécessairement mensuelles , parfois elles se présentent annuellement, tous les semestres ou tous les trimestres. Par exemple, si vous payez votre assurance auto tous les six mois ou votre assurance-vie une fois par an, il s’agit d’une dépense fixe. Pour convertir cette dépense fixe en une somme qui s’intègre à votre budget, divisez son montant par le nombre de mois couvrant l’intervalle entre chaque paiement. Bien que vous ne paierez pas cette somme mensuellement, vous pourrez mettre de côté, chaque mois, le montant nécessaire pour payer votre facture à son échéance.
Les dépenses variables ne représentent pas le même montant chaque mois. Il y a certaines dépenses variables qui ne dépendent pas directement de vos habitudes de dépense. Par exemple, les dépenses liées à vos factures d’eau, de gaz, d’électricité, etc. varient selon l’usage qu’on fait de ces services. Cependant, même si le montant mensuel varie, vous pouvez quand même les prévoir dans votre budget.
Quand il s’agit de tenir un budget, les dépenses variables les plus importantes sont celles que vous maîtrisez le plus. Celles-ci dépendent directement de vos habitudes de dépense. Un bon moyen de trouver un grand nombre de ces dépenses est de vous demander : « S’agit-il de quelque chose que j’achète dans un magasin (ou en ligne) ? Pour beaucoup de ces dépenses variables, vous pouvez faire le choix de dépenser plus ou moins. Les courses, le carburant, le restaurant, le téléphone portable et les distractions en sont des exemples.
Description |
Type |
Revenus |
Dépenses |
Solde |
---|---|---|---|---|
Revenus |
(N/A) |
|||
Solde |
Description |
Type |
Revenus |
Dépenses |
Solde |
---|---|---|---|---|
Revenus |
(N/A) |
1 000 |
||
|
F |
110 |
890 |
|
|
F |
50 |
840 |
|
|
F |
80 |
760 |
|
|
F |
300 |
460 |
|
|
V |
30 |
430 |
|
|
V |
230 |
200 |
|
|
V |
80 |
120 |
|
|
V |
50 |
70 |
|
|
V |
30 |
40 |
|
|
V |
40 |
0 |
|
Solde |
0 |
En élaborant votre budget, vous découvrirez peut-être que vous avez plus de dépenses que de revenus. Si tel est votre cas, vous n’êtes pas le seul. Et c’est un problème que vous pouvez résoudre. Il y a deux façons de régler ce problème : gagner davantage d’argent ou en dépenser moins. Pour le moment, voyons comment nous pouvons utiliser un budget pour nous aider à dépenser moins en apprenant à maîtriser nos dépenses liées à nos désirs.
« Persévère avec patience », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 66.)
En quoi ressemblez-vous parfois à ces enfants ? Dans lequel de ces enfants vous reconnaissez-vous ?
Robert D. Hales a enseigné : « Un autre moyen important d’aider nos enfants à apprendre à pourvoir et à prévoir est de tenir un budget familial. Nous devons analyser régulièrement nos revenus, notre épargne et notre plan de dépenses lors des réunions du conseil de famille. Cela apprendra à nos enfants à reconnaître la différence entre les désirs et les besoins, et à prévoir l’utilisation judicieuse des ressources familiales » (« Pourvoir et prévoir temporellement et spirituellement », Ensign ou Le Liahona, mai 2009, p. 9).
Lors de votre conseil de famille de cette semaine, unissez vos efforts à ceux de votre conjoint pour établir votre budget familial. Si vous êtes célibataire, ou si vous avez besoin d’une aide supplémentaire, demandez conseil à un ami, un parent, un mentor ou un membre du groupe. Vous pourriez utiliser le modèle intitulé « Exemple de discussion en conseil de famille » ci-dessous.
Discussion d’aujourd’hui :
3 Éliminer les dettes
La semaine dernière, nous avons parlé de trois principes qui permettent de se débarrasser des dettes.
Comprendre les réalités de vos dettes.
Avoir le désir de vous libérer des dettes.
Surmonter les tendances de « l’homme naturel » qui vous conduisent à vous endetter.
Aujourd’hui, nous allons parler de deux principes supplémentaires :
Cesser de contracter des dettes.
Rembourser vos dettes.
Quelles sont les choses les plus importantes que vous avez apprises la semaine dernière ?
Vous ne pouvez pas vous attendre à vous libérer des dettes tant que vous ne cessez pas d’en contracter. Il y a deux étapes simples pour cesser de contracter des dettes :
Constituer un fonds d’urgence.
Cesser d’utiliser des cartes de crédit et des prêts à la consommation.
Premièrement, continuez de constituer un fonds d’urgence jusqu’à ce que vous ayez épargné la valeur de trois à six mois de dépenses. Utilisez cet argent quand vous en avez besoin, plutôt que d’acheter à crédit. Mais souvenez-vous de ne vous en servir que pour de véritables urgences et de respecter votre budget pour tout le reste.
Deuxièmement, cessez de faire confiance aux dettes de consommation et aux cartes de crédit. Jeffrey R. Holland a recommandé une « chirurgie plastique » financière. Il a dit : « C’est une opération vraiment indolore : découpez simplement vos cartes de crédit. […] Aucune commodité connue de l’homme moderne n’a autant mis en péril la stabilité financière des familles, en particulier des jeunes familles en difficulté, que les cartes de crédit. » (Jeffrey R et Patricia T. Holland, « Things We Have Learned—Together », Ensign, juin 1986, p. 30). Découper vos cartes de crédit vous aidera à ne pas vous endetter davantage.
Qu’êtes-vous disposé à faire pour cesser de contracter des dettes ?
On nous a recommandé de rembourser nos dettes aussi vite que nous le pouvons : « Si vous faites un emprunt, […] travaillez pour le rembourser aussi rapidement que possible et vous libérer de l’esclavage. » (Ancrés dans la foi, 2004, p. 45-46).
Voici quatre étapes qui vous aideront à établir un plan pour vous débarrasser des dettes et à le suivre.
Décidez de payer davantage pour le remboursement de vos dettes.
Décidez quelles dettes vous allez rembourser plus rapidement.
Utilisez la méthode de réaffectation.
Si nécessaire, prenez des mesures supplémentaires.
L’une des façons les plus chères de se débarrasser des dettes est de faire des paiements minimum. Le paiement minimum est souvent un pourcentage du solde. Quand le solde diminue, le paiement minimum en fait autant. Cela augmente le temps nécessaire au remboursement du solde et vous coûte davantage en intérêts. Pour vous libérer des dettes beaucoup plus rapidement, il vous faudra payer davantage que le paiement minimum.
Description |
Solde |
Taux d’intérêt |
Paiement mensuel |
---|---|---|---|
Carte de crédit n° 1 |
4 000 |
17 % |
97 |
Carte de crédit n° 2 |
6 500 |
19 % |
168 |
Voiture |
5 000 |
3,00 % |
145 |
Prêt étudiant |
18 000 |
5,50 % |
300 |
Prêt immobilier |
170 000 |
4,50 % |
1 050 |
Par exemple, si nous utilisions notre inventaire des dettes (ci-dessus) tiré du dernier chapitre et faisions seulement le paiement minimum sur la carte de crédit n° 1, combien de temps faudrait-il, selon vous, pour rembourser la dette ? À votre avis, quel serait le coût des intérêts ? En effectuant seulement les paiements minimum :
Cela prendrait vingt ans et neuf mois pour rembourser entièrement !
Les intérêts seraient de 5 107,62.
Mais qu’en serait-il si vous payiez le paiement minimum actuel de 97 et 100 de plus par mois ?
Vous auriez tout remboursé en deux ans et demi, soit dix-huit ans plus tôt !
Vous feriez une économie de 4 357,49 sur les intérêts !
Pourquoi les créanciers veulent-ils que vous ne fassiez que des paiements minimum ?
En payant plus que les paiements minimum, vous raccourcirez le temps qu’ils vous faut pour rembourser vos dettes et vous économiserez beaucoup d’argent sur les intérêts. Vous avez suivi vos dépenses et vous avez établi un budget. Comment pouvez-vous dégager de l’argent de vos dépenses pour faire des paiements supplémentaires sur vos dettes ? L’un de vos engagements de cette semaine consistera à déterminer combien d’argent supplémentaire vous pouvez mettre de côté pour l’affecter au remboursement de vos dettes. Quand vous considérez votre première dette à rembourser, choisissez un montant déterminé qui comprend un supplément au-delà du paiement minimum et payez au moins cela jusqu’à ce que la dette soit remboursée.
Voici deux options pour décider quelles dettes doivent être remboursées en premier. Vous pouvez :
Payer davantage pour rembourser d’abord la dette qui a les intérêts les plus élevés.
Payer davantage pour rembourser d’abord la dette qui a le solde le plus faible.
Les deux options présentent des avantages et des inconvénients, mais elles vous conduiront toutes les deux à vous libérer de vos dettes. L’un de vos engagements de cette semaine sera de décider quelle dette vous allez rembourser en premier.
Méthode |
Avantages |
Inconvénients |
---|---|---|
Intérêts les plus élevés en premier |
|
|
Solde le plus faible en premier |
|
|
La méthode de réaffectation est un excellent moyen de rembourser vos dettes. Disons que vous pouvez désormais payer 100 de plus par mois pour rembourser vos dettes. Quand vous remboursez une dette, que devez-vous faire de l’argent qui était affecté à ce remboursement ? Réaffectez-le pour rembourser d’autres prêts ! C’est là que vous commencez vraiment à vous libérer des dettes plus rapidement.
Par exemple, en utilisant l’exemple d’inventaire des dettes, si vous payiez 100 de plus par mois pour la carte de crédit n° 1, votre paiement mensuel serait de 197. Après remboursement, vous auriez 197 de plus que vous pourriez utiliser pour rembourser une autre dette. Si vous utilisiez ces 197 de plus et l’affectiez au solde de 6 500 de la carte de crédit n° 2, vous pourriez :
Rembourser cette carte de crédit plus de vingt-trois ans plus tôt que si vous effectuiez les paiements minimaux !
Économiser plus de 8 500 d’intérêts !
Une fois remboursé le crédit de cette carte, vous auriez 365 de plus pour rembourser d’autres dettes, et ainsi de suite. La méthode de réaffectation fonctionne bien pour éliminer rapidement les dettes.
Comment la méthode de réaffectation vous aidera-t-elle à vous libérer plus rapidement des dettes ?
Si vous avez du mal à effectuer les paiements minimaux pour rembourser vos dettes, il est possible que vous ayez besoin de prendre des mesures supplémentaires (voir ci-dessous).
Lors de votre conseil de famille de cette semaine, déterminez combien d’argent vous pouvez mettre de côté chaque mois pour payer davantage afin de rembourser vos dettes. Décidez aussi quel prêt vous aimeriez rembourser en premier (intérêts les plus élevés ou solde le plus faible). Vous pourriez utiliser l’« exemple de discussion en conseil de famille » présenté ci-dessous.
Discussion d’aujourd’hui :
5 Continuer de donner et de faire du bien à autrui
SCHÉMA DE LA RÉUSSITE de l’intendance financière
Quand nous devenons spirituellement autonomes, il est de notre devoir d’aider les autres à devenir aussi spirituellement autonomes. Dans les Doctrine et Alliances, nous lisons :« Et si quelqu’un d’entre vous est fort dans l’Esprit, qu’il emmène celui qui est faible, afin qu’il soit édifié en toute humilité, afin qu’il devienne fort aussi. » (D&A 84:106). De même, dans le Nouveau Testament, Pierre écrit : « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu » (1 Pierre 4:10).
Comment ces Écritures s’appliquent-elles à vous ? En quoi les principes d’autonomie de Ma Fondation ont-ils été une bénédiction pour vous ? Que signifie être spirituellement autonome ?
Quand nous devenons temporellement autonomes, il est de notre devoir d’aider les autres à devenir aussi temporellement autonomes. Une des meilleures manières d’aider les autres à devenir autonomes consiste à servir et à donner à autrui. Marion G. Romney a dit : « Il existe une interdépendance entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. Le don élève le pauvre et amène le riche à l’humilité. Les deux sont ainsi sanctifiés. Les pauvres, libérés de l’esclavage et des limitations humiliantes de la pauvreté, sont rendus capables, en tant qu’hommes libres, d’atteindre leur plein potentiel, temporel autant que spirituel. [Les personnes qui ont plus], en donnant de leur surplus, participent au principe éternel du don. Une fois qu’une personne est guérie ou autonome, elle se tourne vers les autres pour les aider et le cycle continue » (voir « La nature céleste de l’indépendance », L’Étoile, avril 1983, p. 188).
En quoi cette citation s’applique-t-elle à vous ? Qui sont les pauvres ? Comment pouvez-vous aider les pauvres ou les nécessiteux ?
Prenez une minute pour méditer sur la question suivante : Qui, parmi mes connaissances, a besoin de Finances personnelles pour devenir autonome ? Comment vais-je leur en parler ? Notez ci-dessous leurs noms et vos plans pour leur en parler.
Félicitations ! Vous avez terminé le cycle de réunions du groupe Finances personnelles pour devenir autonome. Pour évaluer vos progrès, notez dans le tableau ci-dessous où vous en êtes et quels sont vos plans pour continuer à progresser.
En quoi vous êtes-vous amélioré au cours des douze dernières semaines pour devenir un intendant sage et fidèle de vos finances ?
Un grand nombre des choses dont nous avons parlé ne peuvent être réalisées en douze semaines. Toutefois, vous devriez avoir acquis les habitudes nécessaires pour continuer votre progression vers la réussite de votre intendance financière. Continuez de tenir des conseils de famille réguliers. Continuez de réviser les chapitres de ce cahier. Et continuez de travailler à vos priorités financières. Engagez-vous à suivre les « prochaines étapes » que vous avez notées dans la dernière colonne de l’évaluation sur les pages précédentes.
Prenez cinq minutes pour réfléchir à la question suivante et notez vos réflexions ci-dessous : Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises au cours des douze dernières semaines ?
Discussion d’aujourd’hui :
3 Sortir de l’endettement
Schéma de la réussite de l’intendance financière
L’endettement consiste à emprunter de l’argent qui ne vous appartient pas. Il est généralement accompagné de frais, connus sous le nom d’intérêts. Les intérêts représentent un pourcentage du montant dû. Au final, vous remboursez plus, parfois beaucoup plus, que vous n’avez emprunté. Les dettes s’accompagnent d’échéances, et il est attendu de vous que vous remboursiez toute la somme empruntée plus les intérêts.
Pourquoi les gens empruntent-ils de l’argent ?
Les prophètes nous ont toujours recommandé d’éviter les dettes. Heber J. Grant a enseigné : « S’il est une chose qui apporte la paix et la satisfaction dans le cœur, et dans la famille, c’est de vivre selon ses moyens. Et s’il y a une chose qui vous ronge, qui soit décourageante et déprimante, c’est d’avoir des dettes et des obligations dont vous ne pouvez pas vous défaire » (Gospel Standards, comp. G. Homer Durham, 1941, p. 111).
Au cours des deux chapitres suivants, vous apprendrez à suivre les conseils des prophètes pour sortir de l’endettement.
Réfléchissez à de mauvaises décisions financières que vous avez prises. Quelles en ont été les conséquences ? Durant combien de temps en avez-vous ressenti les effets ? En quoi cela vous a-t-il affecté, vous, votre mariage ou votre famille, ou encore votre capacité à servir les autres ?
Les prophètes ont déclaré qu’il existe très peu de raisons légitimes de contracter des dettes, et que lorsque vous en contractez une, vous devriez la rembourser aussi vite que possible. Gordon B. Hinckley a enseigné : « Il est acceptable de contracter des dettes raisonnables pour acheter une maison d’un prix qu’on peut se permettre et peut-être pour quelques autres choses nécessaires. Mais de là où je suis, je vois avec une grande acuité les terribles tragédies qui frappent beaucoup de personnes qui ont emprunté inconsidérément pour acheter des choses dont elles n’ont pas réellement besoin » (« Ce à quoi je crois », L’Étoile, mars 1993, p. 8).
Selon les circonstances, l’endettement est acceptable pour les dépenses suivantes :
Une maison modeste à un prix abordable
Des dépenses raisonnables pour des études qui déboucheront sur un meilleur emploi
Un moyen de transport modeste et simple (seulement si nécessaire)
Vous ne devriez pas vous endetter pour d’autres motifs que ceux-ci. Au lieu de cela, vous devriez économiser en vue de vos dépenses.
Prenez deux minutes pour réfléchir à la question suivante puis notez vos pensées : Que ressentirai-je lorsque je me serai libéré de mes dettes ?
Vous pouvez sortir de l’endettement ! Procéder au remboursement énergique de sa dette exige des sacrifices conséquents, mais c’est faisable. Vous trouverez ci-dessous cinq principes importants pour sortir de l’endettement. Nous aborderons les trois premiers dans ce chapitre.
Comprendre les réalités de l’endettement
Désirer sortir de l’endettement
Surmonter les tendances de l’homme naturel qui conduisent à l’endettement
Cesser d’engager des dettes
Rembourser ses dettes
Quels sont vos pensées ou sentiments à la lecture de ces cinq principes ?
À combien s’élèvent vos dettes ? Quels sont les taux d’intérêt ? À combien s’élèvent vos échéances ? Combien de temps cela vous prendra-t-il de rembourser vos dettes et de combien seront les intérêts ? Il est important que vous compreniez ces choses dans vos efforts pour sortir de l’endettement. Pour ce faire, vous allez réaliser l’inventaire de vos dettes. Vous trouverez ci-dessous un modèle de tableau d’inventaire des dettes.
Description |
Solde |
Taux d’intérêt |
Paiement mensuel |
---|---|---|---|
Carte bancaire n°1 |
4 000 |
17% |
97 |
Carte bancaire n°2 |
6 500 |
19% |
168 |
Voiture |
5 000 |
3,00% |
145 |
Prêt étudiant |
18 000 |
5,50% |
300 |
Prêt immobilier |
170 000 |
4,50% |
1 050 |
Lors de votre conseil de famille de cette semaine, vous réaliserez un tableau similaire. Assurez-vous de fournir tous les renseignements pour chaque dette.
Pour accomplir quelque chose de difficile, y compris sortir de l’endettement, votre désir doit s’avérer plus fort que les obstacles. Dallin H. Oaks a enseigné : « Quand nous avons la vision de ce que nous pouvons devenir, notre désir et notre pouvoir d’agir augmentent énormément » (« Le désir », Ensign ou Le Liahona, mai 2011, p. 44). Pour réussir, concentrez-vous sur votre objectif de sortir de l’endettement et visualisez ce à quoi ressemblera votre vie lorsque vous serez libéré du fardeau des dettes. Neal A. Maxwell a déclaré : « Ce que nous désirons avec insistance dans la durée est ce que nous finirons par devenir » (« Selon les désirs de notre cœur », L’Étoile, janvier 1997, p. 22).
Pourquoi désirez-vous vous libérer de vos dettes ? Que pourrez-vous faire alors qu’il vous est impossible de faire actuellement ?
Dans le Livre de Mormon, le roi Benjamin a enseigné : « Car l’homme naturel est ennemi de Dieu, et l’est depuis la chute d’Adam, et le sera pour toujours et à jamais, à moins qu’il ne se rende aux persuasions de l’Esprit-Saint, et ne se dépouille de l’homme naturel, et ne devienne un saint par l’expiation du Christ, le Seigneur, et ne devienne semblable à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d’amour » (Mosiah 3:19). Pour vaincre l’homme naturel, nous devons nous souvenir des principes que nous avons appris au chapitre 4 concernant le fait de maintenir une perspective à long terme. Comme les enfants dans l’expérience avec la guimauve, nous devons apprendre à remettre à plus tard les plaisirs à court terme afin de réaliser les objectifs à long terme.
Les tendances de l’homme naturel incluent :
Les dépenses impulsives effectuées sous le coup de l’émotion.
L’ignorance ou l’insouciance face aux réalités financières.
La convoitise ou la comparaison avec les autres.
Le fait de céder à l’homme naturel nous conduira probablement à l’endettement et au stress qui en découle. Par contre, si nous nous efforçons de nous rendre « aux persuasions de l’Esprit », nous recevrons, grâce au pouvoir de l’Expiation, la force de faire face à l’adversité.
Que signifie « vaincre l’homme naturel » ?
Observons de plus près certaines des tendances de l’homme naturel dans le contexte de l’autonomie.
Prenez un instant pour réfléchir aux questions suivantes puis notez vos réponses ci-dessous : « À quand remonte votre dernier achat onéreux et impulsif ? » Qu’est-ce que c’était ? De quelle manière auriez-vous pu utiliser cet argent à meilleur escient ?
Il nous est arrivé à tous de faire un achat impulsif ou sous le coup de l’émotion. Parfois, nous dépensons de l’argent lorsque nous sommes découragés ou en colère. Parfois, nous en dépensons parce que nous avons le sentiment que nous avons droit à une récompense. Parfois, c’est un solde ou une promotion qui tend à nous faire croire que nous avons besoin de quelque chose lorsque ce n’est pas le cas. Il existe toutes sortes de raisons pour lesquelles nous dépensons de l’argent à des choses dont nous n’avons pas vraiment besoin au détriment de celles qui comptent le plus. L’activité suivante va nous aider à comprendre pourquoi nous faisons des achats impulsifs.
Comment pouvons-nous surmonter la tendance à faire des achats impulsifs ? Qu’avez-vous fait par le passé pour surmonter de telles impulsions ?
Dans le Livre de Mormon, Néphi réprimande Laman et Lémuel du fait qu’ils ont «perdu toute sensibilité » et sont incapables de sentir l’Esprit agir en eux (voir 1 Néphi 17:45). Souvent, nos choix peuvent nous endurcir le cœur et perturber notre capacité à ressentir les incitations de l’Esprit alors qu’il est nécessaire que nous changions. Parfois, le fait d’avoir « perdu toute sensibilité » peut nous pousser à ignorer la réalité de notre situation. Par exemple, nous éviterons peut-être de faire le suivi de nos dépenses ou de consulter nos comptes bancaires. Si nous utilisons des cartes de crédit ou possédons des crédits à la consommation, cette insouciance risque de nous conduire rapidement à l’endettement.
Parfois l’un des conjoints – parfois les deux – dépensera l’argent avec insouciance, considérant que c’est l’autre qui est responsable de la situation financière familiale. Rappelez-vous, les deux conjoints ont une responsabilité égale à l’égard des finances de leur famille et le fait d’ignorer cette responsabilité, ou de la faire reposer sur l’autre, ne fera que nous engouffrer davantage dans les difficultés financières.
Pourquoi certaines personnes ont-elles tendance à ignorer la réalité de leur situation ? Comment, le cas échéant, pouvez-vous surmonter la perte de toute sensibilité à l’égard de votre situation financière ?
Nous avons une tendance naturelle à nous comparer les uns aux autres, et nous sommes bombardés de messages et de publicités qui nous poussent à faire des achats inutiles. Parfois, nous avons le sentiment d’avoir droit à des choses qui ne sont pas dans nos moyens ou vraiment indispensables. Céder à la convoitise peut vite nous conduire à des achats déraisonnables.
Comment pouvons-nous surmonter la tendance à nous comparer aux autres ?
Au cours de votre conseil de famille, cette semaine, discutez des façons de surmonter et de prévenir les tendances de l’homme naturel. Ensemble, parlez de vos dettes actuelles et réalisez un « inventaire des dettes » (voir la fiche d’inventaire des dettes vierge page 123). Vous pourriez utiliser le modèle intitulé « Exemple de discussion en conseil de famille » ci-dessous pour vous guider lors de votre conseil. Tandis que vous ferez ensemble l’inventaire de vos dettes et énoncerez des moyens de surmonter les tendances de l’homme naturel, vous recevrez l’aide du Seigneur pour éliminer vos dettes.
Discussion d’aujourd’hui :
4 Épargner et investir pour le futur
Dans le chapitre précédent, nous avons vu qu’investir signifie consacrer du temps, des efforts ou de l’argent à quelque chose avec l’objectif d’en tirer un bénéfice quel qu’il soit. Une des raisons d’investir de l’argent est d’avoir suffisamment pour vivre au moment de la retraite.
Ezra Taft Benson a enseigné : « Nous vous demandons, vous [tous] … qui approchez de la retraite, de préparer avec frugalité les années où vous ne serez plus dans la vie professionnelle » (Enseignements de présidents de l’Église : Ezra Taft Benson, 2014, p. 223). Vous disposerez peut-être de programmes sociaux ou gouvernementaux pour vous assister durant votre retraite, mais il est probable que vous deviez compléter cette aide financière avec vos propres revenus d’épargne ou d’investissement. Si vous négligez de planifier ces économies dès à présent, vous risquez de ne pas avoir suffisamment de ressources financières pour demeurer autonomes lorsque vous partirez à la retraite.
Que se passera-t-il si vous ne disposez pas d’assez d’argent pour vivre confortablement pendant votre retraite ?
Avant de commencer à épargner pour votre retraite, il est utile d’estimer le montant dont vous aurez besoin. Cette formule simple peut vous aider pour commencer :
Vous ne pouvez prédire exactement combien de temps vous vivrez, mais vous pouvez prévoir à quel moment vous souhaitez prendre votre retraite et évaluer le nombre d’années qu’il vous restera probablement à vivre à compter de ce moment. Dans le monde entier, la plupart des gens partent à la retraite entre soixante et soixante-dix ans. Il est possible que vous viviez encore vingt à trente ans après cela.
Remarque : Vous n’aurez peut-être pas besoin de la somme totale lorsque vous partirez à la retraite, car vos investissements continueront de produire parallèlement de l’argent, mais c’est un chiffre qui peut constituer un bon repère pour commencer.
Les intérêts composés peuvent être une des clés pour disposer de suffisamment d’argent à la retraite. Les intérêts composés consistent à gagner des intérêts additionnels sur les intérêts initiaux et sont généralement indiqués en pourcentage ou en taux de rendement. Une fois que vous avez gagné vos premiers intérêts, ils sont ajoutés au capital principal. Ce capital ainsi accru continue d’augmenter.
Le fait d’investir avec de bons taux de rendement permet souvent aux personnes d’avoir suffisamment d’économies pour la retraite. La plupart des gens trouvent plus facile d’investir de petites sommes d’argent de façon régulière dans le temps, comme un certain montant chaque mois ou après chaque paie, plutôt que de grosses sommes ponctuellement. L’exemple ci-dessous démontre la valeur totale d’un investissement de 100 € par mois pendant trente ans, avec différents taux de rendement. C’est le pouvoir des intérêts composés.
Comment la durée et le taux de rendement peuvent-ils influer sur la valeur totale d’un investissement ?
Comme nous l’avons vu, le taux de rendement peut s’avérer très fructueux. Il semblerait alors assez évident que tout ce que nous ayons à faire soit d’investir notre argent dans un produit proposant le taux de rendement le plus élevé. Mais ce n’est pas aussi simple. Comme le graphique suivant le démontre, tous les investissements comportent une relation risque/rendement. Généralement, plus le taux de rendement est bas, moins le risque de perdre de l’argent sur cet investissement est important. Inversement, plus le potentiel de rendement est élevé, plus le risque de perdre de l’argent l’est aussi.
Lorsqu’on réfléchit à des investissements potentiels, il est utile de connaître certains éléments fondamentaux. Pratiquement tous les investissements peuvent être divisés en deux catégories : ceux avec un taux de rendement fixe et ceux avec un taux variable.
Un taux fixe signifie qu’il ne subira pas de hausse ou de baisse mais demeurera constant, régulier. Parmi les formes d’épargnes ou d’investissements à taux fixe se trouvent les comptes d’épargne, les certificats de dépôt et les titres ou obligations. Les investissements à taux fixe proposent un taux de rendement moins élevé et peuvent être considérés comme moins risqués que ceux à taux de rendement variable.
Un taux variable signifie que votre revenu d’investissement pourra augmenter ou diminuer, impliquant que vous pourrez faire des bénéfices ou au contraire perdre de l’argent. Parmi les formes d’investissements à taux variable, on compte les actions, de nombreux fonds communs de placement, les sociétés et l’immobilier. Généralement, les investissements à taux variable sont considérés comme plus risqués que ceux à taux fixe, mais ils impliquent aussi la possibilité de bénéfices plus importants.
La diversification consiste à placer son argent dans plusieurs sortes d’investissements. Le fait de placer votre argent dans diverses sources ou différents types d’investissements peut vous permettre de réduire les risques.
Pour en savoir davantage sur les différents types d’investissements, lisez seul cette semaine la section « Ressources » à la fin de ce chapitre.
Ensemble, revoyez les concepts ci-dessous jusqu’à ce que tout le monde les ait bien compris.
Intérêts composés
Relation risque/rendement
Rendement à taux fixe
Rendement à taux variable
Diversification
Vous devrez probablement payer des impôts sur vos investissements. En fait, les impôts font partie des dépenses les plus importantes à prendre en considération lors d’un investissement. Heureusement, de nombreux gouvernements permettent l’accès à des comptes retraite soumis à des avantages fiscaux spéciaux que vous devriez connaître. Ces comptes retraite peuvent être individuels ou subventionnés par votre employeur et, au travers d’eux, vous pouvez investir dans des actions, des obligations, des fonds communs de placement et plus encore. Ces comptes portent des noms différents selon l’endroit où l’on vit, mais les avantages fiscaux de base sont les mêmes et tombent généralement dans deux catégories : à impôts différés ou exonérés d’impôts.
À impôts différés : Les cotisations vers les comptes à impôts différés sont généralement déductibles d’impôt l’année de la cotisation, mais les retraits effectués une fois à la retraite sont imposés au taux en vigueur sur votre revenu à ce moment-là. Si votre investissement ne doit pas être sujet à une croissance importante, soit en raison d’un taux de rendement peu élevé, soit par manque de temps, vous pourrez peut-être économiser davantage en payant des impôts différés sur ce revenu à la retraite, si le taux d’imposition est plus bas à ce moment-là.
Exonérés d’impôts : Les cotisations à des comptes exonérés d’impôts ne produisent pas d’avantages fiscaux au départ. Pour ce type de comptes, l’argent que vous versez est imposé dans l’année où il a été gagné. Cependant, tous les revenus et retraits futurs seront exonérés d’impôts. Si votre investissement doit connaître une croissance substantielle, soit en raison d’un taux de rendement élevé, soit grâce à une durée suffisante, vous paierez probablement moins d’impôts en prenant un compte exonéré d’impôts.
Comme vous pouvez le constater, en fonction du type de compte que vous choisirez, vous paierez les impôts sans délai ou plus tard, au moment des retraits. Selon votre situation, un type de compte sera plus avantageux pour vous que l’autre.
Une fois que vous avez constitué un fonds d’urgence et que vous avez remboursé vos dettes à la consommation, vous devriez commencer à épargner de l’argent dès que possible. Plus tôt vous commencerez à économiser pour la retraite, plus longtemps votre argent pourra fructifier et plus la somme dont vous pourrez disposer à votre retraite sera importante.
Une excellente manière de commencer à épargner pour la retraite est par le biais d’un plan subventionné par l’employeur. Si votre employeur propose une forme de compte retraite où il contribue à une partie de votre cotisation, alors profitez-en ! Son complément, en apportant simplement sa contribution à votre propre épargne, constitue pour vous une forme de prime ou d’augmentation.
Ce qui suit illustre les fruits d’un investissement régulier sur une période plus longue.
Cette semaine, lors de votre conseil de famille, discutez de vos plans pour la retraite. Réfléchissez au montant dont vous aurez besoin, à quand vous voudrez partir à la retraite et à quoi votre situation pourrait ressembler à ce moment-là. Notez le montant total de l’épargne que vous souhaiteriez constituer et déterminez le montant que vous êtes en mesure de mettre de côté chaque mois en vue de la retraite. N’oubliez pas, bien qu’il soit important de commencer à épargner pour la retraite, il est plus urgent de constituer un fonds d’urgence et d’éliminer en premier lieu vos dettes à la consommation. Au cours de votre discussion, vous pourriez utiliser le modèle intitulé « Exemple de discussion en conseil de famille » ci-dessous.
Discussion d’aujourd’hui :
4 Économiser et investir pour l’avenir
SCHÉMA DE LA RÉUSSITEde l’intendance financière
Quand les gens entendent le terme investir, il est possible qu’ils pensent au vacarme d’un marché boursier où des gens vendent des actions et des obligations. Cela peut décrire une certaine manière d’investir, mais investir désigne aussi le fait de consacrer du temps, des efforts ou de l’argent à quelque chose dont on attend un retour. Dans ce sens, l’investissement est un élément de l’autonomie.
Dans ce chapitre, vous étudierez trois façons d’investir :
Épargner de l’argent
Envisager de devenir propriétaire de son logement
Poursuivre des études ou une formation
Prenez deux minutes pour réfléchir à la question suivante et notez vos réflexions : Pour quoi aimerais-je le plus épargner ?
L’une des manières les plus faciles d’investir est d’économiser de l’argent. Vous avez travaillé à constituer un fonds d’urgence, en commençant par l’équivalent d’un mois de dépenses, puis en l’augmentant jusqu’à avoir l’équivalent de trois à six mois de dépenses. Imaginez les possibilités qui s’offrent à vous si vous continuez d’économiser même après avoir constitué un fonds d’urgence important.
L. Tom Perry a enseigné : « Payez-vous une somme fixée à l’avance directement sur votre compte d’épargne. […] Cela me dépasse que tant de gens travaillent toute leur vie pour l’épicier, le propriétaire, la compagnie d’électricité, le concessionnaire automobile et la banque et pensent si peu à leurs propres efforts qu’ils ne se paient rien du tout. » (voir « La recherche de l’autonomie », L’Étoile, janvier 1992, p. 73).
Comme illustré précédemment par l’exemple du bocal, il est essentiel de « vous payer » en premier, en versant de l’argent sur un compte d’épargne. Cela vous aidera à assurer votre sécurité financière.
Prenez une minute pour réfléchir à nouveau à l’exemple du bocal. Qu’est-ce qui vous paraît le plus important dans cet exemple ? Comment faites-vous preuve de foi en suivant la méthode autonome ?
Acheter une maison pourrait être une autre façon d’investir. Toutefois, devenir propriétaire de son logement n’est pas possible pour tous, et souvent la location peut être une meilleure solution.
Pour les personnes qui envisagent de devenir propriétaires de leur logement, il faut se souvenir de ces deux principes :
N’achetez un logement qu’au moment et à l’endroit qui vous semblent opportuns.
N’achetez que ce que vous pouvez aisément vous permettre.
À présent, voyons quelques facteurs qui peuvent avoir une incidence sur ces principes.
Pourquoi est-il important de vous poser ces questions avant d’acheter une maison ?
La plupart des gens achètent une maison en utilisant un prêt appelé hypothèque. Cette hypothèque est une dette et elle vous coûtera des intérêts. Il est attendu de vous que vous payiez les échéances mensuelles et que vous remboursiez le prêt.
Pour assurer une stabilité financière sur le long terme, le montant du remboursement mensuel de votre prêt ne doit pas dépasser vingt-cinq pour cent de vos revenus mensuels. Utilisez ceci comme guide pour déterminer ce que vous pouvez vous permettre de payer, plutôt que ce qu’un prêteur est disposé à vous laisser emprunter.
Que signifie pour vous acheter une maison que vous pouvez aisément vous permettre ?
Gardez à l’esprit qu’au-delà du prêt, il y a d’autres dépenses liées au fait d’être propriétaire. Quand vous êtes propriétaire d’un logement, vous êtes responsable de son entretien. Des choses se cassent, s’usent et ont parfois besoin d’être mises aux normes. Les conseillers financiers recommandent généralement d’économiser au moins un pour cent de la valeur de votre maison chaque année pour l’entretien.
Comme expliqué précédemment, une hypothèque est un prêt. C’est une dette et elle vous coûte des intérêts. Citant les enseignements de J. Reuben Clark, Ezra Taft Benson a dit : « Que chaque chef de famille vise à posséder sa propre maison, libre de toute hypothèque » (« Préparez-vous pour les jours de tribulation », L’Étoile, avril 1981, p. 70). Rembourser un prêt immobilier par anticipation pourrait nécessiter des sacrifices, mais plus vite vous le rembourserez, plus vous économiserez d’argent versé sous forme d’intérêts. Il y a deux façons de rembourser votre prêt plus tôt :
Payer davantage
Avoir recours à un prêt à plus court terme avec un taux d’intérêt plus bas.
Payer davantage pour rembourser le capital peut vous permettre d’économiser de nombreuses années de paiement et des dizaines de mille d’intérêts. Par exemple, si vous aviez un prêt de 150 000 sur trente ans avec un taux d’intérêt de 4,5 pour cent, vous paieriez 123 610 d’intérêts sur la totalité de la vie du prêt. Regardez le tableau ci-dessous pour voir combien de temps et d’argent vous pouvez économiser en payant 100 ou 200 de plus par mois.
100 de plus par mois |
200 de plus par mois |
|
---|---|---|
Temps gagné |
Presque sept ans |
Presque onze ans |
Argent économisé |
29 715 |
47 462 |
Une autre façon de rembourser plus vite un prêt est d’obtenir un prêt à plus court terme. Les prêts à plus court terme ont généralement des taux d’intérêt plus bas. Votre paiement mensuel est plus élevé, mais vous économiserez des années de paiement et des milliers en intérêts.
Comparons le même prêt qu’auparavant, mais cette fois avec un prêt sur quinze ans. L’exemple d’origine était un prêt de 150 000 sur trente ans avec un taux d’intérêt de 4,5 pour cent. Comparons cela avec un prêt sur quinze ans avec un taux de 3,5 pour cent.
Prêt sur trente ans |
Prêt sur quinze ans |
|
---|---|---|
Taux d’intérêt |
4,5 % |
3,5 % |
Paiement mensuel |
760 |
1 072 |
Total des intérêts versés |
123 610 |
43 018 |
Temps nécessaire pour rembourser |
Trente ans |
Quinze ans |
Dans ce cas, un prêt sur quinze ans implique un paiement mensuel de près de 312 de plus, mais il vous ferait économiser :
Quinze ans de remboursement de prêt.
Plus de 80 000 d’intérêts.
À quoi seriez-vous prêt à renoncer pour pouvoir payer davantage pour le remboursement de votre prêt ou pour obtenir un prêt à plus court terme pour être libéré plus tôt de votre dette ?
Les études sont une autre forme d’investissement. D’une manière générale, une formation ou des études complémentaires représentent un coût. Si vous prévoyez d’investir dans des études, assurez-vous que cela vous permettra d’obtenir un meilleur emploi, pour que vous ayez un bon retour sur votre investissement. Gordon B. Hinckley a dit : « Dans une grande mesure, le monde vous paiera en contrepartie de ce qu’il estime que vous valez, et votre valeur augmentera si vous acquérez de l’instruction et des compétences dans le domaine que vous avez choisi » (voir « Conseils et prière d’un prophète pour la jeunesse », Le Liahona, avril 2001, p. 30).
Il peut parfois être indiqué de s’endetter pour faire des études, mais il y a aussi de nombreuses autres façons de financer ses études. Étudiez toutes les autres options avant d’avoir recours aux dettes. Si vous vous endettez pour vos études, efforcez-vous de rembourser le plus vite possible.
Le groupe d’autonomie Des études pour un meilleur emploi peut être une excellente option pour vous si vous envisagez d’investir dans des études.
En quoi les études sont-elles une façon d’investir en vous-même ?
L’un de vos engagements de cette semaine sera de parler en conseil de famille d’épargner, de devenir propriétaire et d’investir dans vos études. Parlez des choses pour lesquelles vous voudriez épargner, de la décision de louer ou d’acheter une maison (ou de la façon dont vous pouvez commencer à réduire votre hypothèque) et des objectifs de formation que vous devriez poursuivre, le cas échéant. Vous pourriez utiliser l’« exemple de discussion en conseil de famille » présenté ci-dessous.
Discussion d’aujourd’hui :
Foi en Jésus-Christ
Unité avec le conjoint
Engagement à l’autonomie
Lorsqu’il a été demandé à Adam et Ève de quitter le jardin d’Éden, Dieu a déclaré : « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre » (Genèse 3:19). Bien que le Seigneur désire pourvoir à tout ce qui nous est nécessaire temporellement, il attend de nous que nous travaillions dur et que nous assumions la responsabilité de nos besoins personnels. Remarquez que l’un des murs porteurs du Schéma de la réussite de l’intendance financière (voir page 8) est le « travail ». Pour devenir temporellement autonome, il faut travailler dur continuellement et le faire avec diligence.
Dieter F. Uchtdorf a enseigné : « Le Seigneur n’attend pas de nous que nous travaillions plus dur que nous le pouvons. Il ne compare pas (et nous ne le devrions pas non plus) nos efforts à ceux des autres. Notre Père céleste demande seulement que nous fassions de notre mieux. […] Le travail est un antidote à l’anxiété, un onguent pour la douleur et une porte qui s’ouvre sur des possibilités. […] Quand un chariot s’embourbe, il y a beaucoup plus de chances pour que Dieu aide l’homme qui descend pour pousser que celui qui se contente d’élever la voix en prière, aussi éloquent soit-il. » (Deux principes valables pour toute économie », Ensign ou Le Liahona, nov. 2009, p. 56-57).
Réfléchissez à des exemples de personnes que vous connaissez qui travaillent dur. Quelles qualités ces personnes ont-elles en commun ?
Spencer W. Kimball a dit : « La responsabilité du bien-être social, émotionnel, spirituel, physique ou économique de chacun incombe en tout premier lieu à la personne elle-même, ensuite à sa famille et, troisièmement, à l’Église, si elle en est un membre fidèle. Aucun vrai saint des derniers jours ne fera volontairement porter, alors qu’il est physiquement et émotionnellement capable, le fardeau de son propre bien-être ou celui de sa famille à quelqu’un d’autre. Tant qu’il le peut, sous l’inspiration du Seigneur et par ses propres efforts, il pourvoira à ses besoins spirituels et temporels et à ceux de sa famille » (Enseignements des présidents de l’Église : Spencer W. Kimball, 2006, p. 130).
Dale G. Renlund, citant Wilford W. Andersen, a enseigné : « Plus la distance est grande entre le donateur et le bénéficiaire, plus celui-ci tend à penser que c’est un dû. » (« ‘J’attire tous les hommes à moi’ », Ensign ou le Liahona, mai 2016, p. 39). Ce sentiment de dû consiste à avoir l’impression que vous méritez quelque chose sans prendre les mesures adéquates et complètes nécessaires à l’obtention de cette chose. C’est l’opposé de la responsabilité. Quand vous pensez que les bénédictions temporelles vous sont dues, l’Esprit se retire de votre vie. En vous rapprochant du Christ, un sentiment de responsabilité pour votre propre bien-être remplira votre cœur et le sentiment de dû se dissipera.
Comment le fait de dépendre des autres limite-t-il notre progression personnelle ?
Pourquoi est-il important d’éviter de dépendre de programmes sociaux ou gouvernementaux ?
Quels sont les autres risques liés au fait de dépendre des autres, y compris la famille, pour nos besoins personnels ?
De quelles manières vos finances vous ont-elles affecté spirituellement et émotionnellement ?
L’une des armes de Satan les plus fréquentes et les plus puissantes pour détruire la famille est l’insouciance financière et le stress qui en découle. Du fait que la famille est au centre du plan de notre Père céleste, (voir La famille : Déclaration au monde), il est important que nous évitions les reproches, la méfiance et la colère dans nos foyers. Que vous soyez marié ou célibataire, une gestion sage des finances peut vous rapprocher de l’être que vous aimez et de Dieu, et peut se révéler être une protection contre le mal ; l’unité dans l’intendance financière peut finalement apporter la reconnaissance, l’entente et la paix.
Pourquoi est-il important que le couple ne fasse qu’un concernant les questions financières ?
Les conjoints ont souvent des origines culturelles, économiques et religieuses différentes. Ils peuvent aussi avoir des traditions, des façons d’élever les enfants et des habitudes de dépense qui varient. L’un des conjoints peut s’intéresser naturellement au suivi des dépenses et au respect du budget, tandis que l’autre peut trouver cela pénible et contraignant. Tout cela peut susciter des désaccords. Cependant, accepter les différences l’un de l’autre et être véritablement à l’écoute, dans l’amour et l’humilité, favorisera une atmosphère d’unité. Si vous êtes célibataire, il est important que vous soyez honnête avec vous-même et que vous impliquiez le Seigneur dans vos décisions relatives à la gestion financière.
De nombreux couples croient que la solution à leurs problèmes financiers est d’augmenter leur revenu. Pourtant, une façon divergente d’aborder la gestion de l’argent peut s’avérer bien plus préjudiciable à une relation qu’un revenu faible ou un manque de ressources financières.
En quoi les désaccords financiers peuvent-ils être plus dévastateurs qu’un revenu faible ou un manque de ressources financières ?
Marvin J. Ashton a enseigné : « La gestion des finances de la famille devrait être faite par le mari et la femme, l’esprit ouvert et dans un climat de confiance. Le contrôle de l’argent par un conjoint en tant que source de pouvoir et d’autorité cause l’inégalité dans le mariage et est inopportun. Par contre, si l’un des conjoints se désintéresse de la gestion des finances familiales, c’est l’abdication de responsabilités auxquelles on ne peut échapper. » (Guide des finances familiales, livret, 2006, p. 3).
Comment le fait d’unir vos efforts à ceux de votre conjoint changera-t-il votre vie ?
Que vous vous prépariez à vous marier ou que vous soyez célibataire, divorcé ou veuf, une intendance financière sage peut vous aider à être prêt pour une relation future. Beaucoup de jeunes couples sont accablés par les dettes et par de mauvaises habitudes de dépense qu’ils ont amenées avec eux au sein de leur relation, ce qui peut être la cause de débuts difficiles dans le mariage. Le fait de s’efforcer de développer de bonnes habitudes de dépense, de constituer des économies et de réduire ou éliminer les dettes invitera l’Esprit dans la relation et jettera les bases d’un mariage réussi.
Comment le fait d’être dès à présent un intendant financier sage peut-il vous aider à vous préparer à être un meilleur conjoint dans le futur ?
La semaine dernière, nous avons parlé de l’importance de demander conseil au Seigneur. Il veut vous aider à réussir. En plus de demander conseil au Seigneur, les prophètes ont enseigné l’importance de tenir régulièrement conseil avec sa famille.
« Conseils de famille », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 31.)
Comment le fait de tenir des conseils de famille pourrait-il vous être bénéfique, à votre famille et à vous ?
Un conseil exécutif de famille entre mari et femme est le cadre idéal pour discuter de l’intendance financière. Si vous êtes célibataire, choisissez un parent, un colocataire, un mentor ou un ami, et tenez conseil régulièrement et honnêtement avec cette personne au sujet de vos finances. Si vous êtes marié, vous devrez probablement avoir des discussions importantes avec votre conjoint tout au long de ce cours. Après ce cours, tenir des conseils de famille réguliers vous aidera à poursuivre vos efforts pour devenir plus unis et plus autonomes.
L’un de vos engagements, cette semaine, sera de définir un moment pour tenir régulièrement conseil avec votre famille. Dans le cadre de votre conseil de famille, vous devrez discuter des finances. Vous pourriez utiliser le modèle intitulé « Exemple de discussion en conseil de famille » à la page suivante pour vous guider dans cette partie de votre conseil de famille.
Prenez un instant pour méditer en silence sur la question suivante puis notez vos pensées.
Ai-je confiance en mon avenir financier ?
Dans la parabole des talents, le Christ nous enseigne que nous devons prendre soin de ce qui nous a été confié. Le Seigneur nous permet d’être des gardiens, ou des intendants, des dons qu’il nous a faits. À ceux qui sont fidèles à ses dons, le Christ promet : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25:21).
Que signifie pour vous que tout appartient au Seigneur ?
Dans le cadre de notre intendance, nous sommes invités à être sages avec nos finances. Le président Hinckley a enseigné :
« Je vous exhorte à examiner l’état de vos finances. Je vous exhorte à modérer vos dépenses ; faites preuve de maîtrise dans vos achats pour éviter les dettes autant que faire se peut. Remboursez vos dettes aussi vite que vous le pouvez et libérez-vous de l’asservissement.
Cela fait partie de l’Évangile temporel auquel nous croyons. Que le Seigneur vous bénisse […] afin que vous mettiez de l’ordre dans votre maison. Si vous avez réglé vos dettes, si vous avez des économies, aussi petites soient-elles, alors, si des tempêtes soufflent au-dessus de votre tête, vous aurez un abri pour votre femme et vos enfants, et la paix au cœur » (« Aux garçons et aux hommes », L’Étoile, janvier 1999, p. 66).
Si vous vous efforcez d’utiliser votre argent avec sagesse, votre foi au Christ grandira, pavant votre chemin de futures bénédictions.
Comment la gestion de vos finances fait-elle de vous un meilleur intendant ?
Le schéma, page 8, de la réussite de l’intendance financière illustre les principes d’une gestion financière sage et fidèle. Vous étudierez et appliquerez ces principes durant les douze semaines à venir. Tout au long de ce cours, vous vous emploierez à faire grandir votre foi en Jésus-Christ, à fortifier l’unité dans votre couple et à renforcer votre engagement à devenir autonome. Chaque leçon se concentrera sur une partie spécifique du Schéma de la réussite de l’intendance financière.
Lisez tour à tour les éléments composant le Schéma de la réussite de l’intendance financière (page 8). Comment chacun de ces éléments peut-il vous aider sur le chemin de la réussite de l’intendance financière ?
Des difficultés surgiront inévitablement tandis que vous appliquerez ces principes de réussite de l’intendance financière. En cherchant continuellement le soutien des autres membres du groupe et l’aide du Seigneur, vous recevrez la force de surmonter ces difficultés. Souvenez-vous, le Seigneur fournit toujours un moyen d’accomplir ses commandements (voir 1 Néphi 3:7).
Amulek a enseigné aux pauvres parmi les Zoramites : « Invoquez [le Seigneur] pour les cultures de vos champs, afin que vous en retiriez la prospérité. Invoquez-le pour les troupeaux de vos champs, afin qu’ils s’accroissent » (Alma 34: 24-25). Demandez conseil au Seigneur pour vos besoins temporels, ainsi que dans vos difficultés et vos efforts pour devenir financièrement autonome, et il vous bénira et vous fortifiera.
Demander conseil au Seigneur pour vos finances signifie prier notre Père céleste et lui demander de vous guider concernant les questions financières. L’un de vos engagements, cette semaine, sera de demander conseil au Seigneur concernant vos finances.
Schéma de la réussite de l’intendance financière
La première étape de la réussite de l’intendance financière est de comprendre votre situation financière actuelle. En acquérant une meilleure compréhension de ce à quoi votre argent est dépensé, vous pourrez mieux décider de ce à quoi vous voulez le destiner. Vous commencerez par faire le suivi de vos revenus et de vos dépenses durant les quatre premières semaines de ce cours.
Prenez quelques minutes pour réfléchir en silence aux questions suivantes :
Est-ce que je sais à quoi je dépense chaque mois mon argent ?
Ai-je le sentiment de maîtriser où va mon argent ?
Quelles difficultés pourriez-vous rencontrer en faisant le suivi de vos dépenses ?
Notez des moyens de surmonter ces difficultés.
Discussion d’aujourd’hui :
1 Payer la dîme et les offrandes
SCHÉMA DE LA RÉUSSITE de l’intendance financière
À votre avis, pourquoi « payer la dîme et les offrandes » est-il le premier niveau du Schéma de la réussite de l’intendance financière ?
Il a été conseillé aux membres de l’Église de payer leur dîme et leurs offrandes avant de faire d’autres dépenses, même essentielles. Dallin H. Oaks a enseigné : « Le paiement de la dîme est un test de priorités » (« La dîme », L’Étoile, juillet 1994, p. 38). En montrant à Dieu vos priorités, vous lui donnerez la possibilité de vous bénir davantage. Les Écritures soulignent souvent que les choses doivent être faites avec ordre. (Voir par exemple 1 Corinthiens 14:40 ; Mosiah 4:27 et Doctrine et Alliances 93:43.)
Heber J. Grant a déclaré : « Les hommes et les femmes qui ont été absolument honnêtes avec Dieu, qui ont payé leur dîme, […] Dieu leur a donné de la sagesse, grâce à laquelle ils ont été capables d’utiliser les neuf dixièmes restants, et cela a eu plus de valeur pour eux et ils ont accompli davantage avec cela que s’ils n’avaient pas été honnêtes avec le Seigneur » (dans Conference Report, avril 1912, p. 30).
À votre avis, comment le fait de payer la dîme en premier vous aide-t-il à faire meilleur usage des neuf dixièmes de votre argent restants ?
Pour payer la dîme et les offrandes en premier, il peut être nécessaire de changer votre manière générale de gérer l’argent. La charge des dépenses vitales présentes peut souvent faire obstacle à notre capacité d’épargner pour l’avenir et d’établir notre sécurité financière. Dans leur intendance financière, de nombreuses personnes suivent cette méthode : elles paient pour leurs besoins immédiats, tels que nourriture, logement, transport et santé, en premier, avec l’intention d’épargner et de payer la dîme avec ce qui reste. Cette méthode est illustrée par le schéma suivant.
Cette pratique est peut-être très courante, mais il y a une meilleure façon de gérer notre intendance financière : quand vous percevez des revenus, commencez par payer votre dîme, puis mettez de l’argent de côté pour votre avenir, même si ce n’est qu’un tout petit peu. Puis utilisez ce qui reste (la majorité de votre revenu) pour régler vos dépenses vitales. Cette méthode est illustrée dans le schéma ci-dessous.
Quelles différences y a-t-il entre ces deux méthodes ? Pourquoi tant de gens en arrivent-ils à suivre la méthode la plus courante d’intendance financière ?
Nous utiliserons les illustrations ci-dessous d’un bocal, de cailloux et de sable pour montrer la sagesse qu’il y a à mettre d’abord de l’argent de côté pour le Seigneur et pour notre propre avenir (voir Stephen R. Covey, A. Roger Merrill et Rebecca R. Merrill, First Things First: To Live, to Love, to Learn, to Leave a Legacy, 1994, p. 88-89).
Le bocal représente nos revenus : des ressources limitées. Nous avons tous des bocaux de tailles différentes, mais le principe présenté ici est le même pour tous. Les cailloux et le sable que l’on met dans le bocal représentent les façons dont nous pouvons utiliser notre argent. Dans cet exemple, le gros caillou et les petits représentent nos priorités à long terme : mettre de l’argent de côté pour le Seigneur et pour notre avenir, et le sable représente nos envies et nos besoins présents.
Mettons les éléments dans le bocal en suivant la méthode la plus courante d’intendance financière.
Remarquez que quand vous versez le sable en premier, il n’y a pas assez de place pour faire tenir tous les cailloux.
À présent mettons les éléments dans le bocal en suivant la méthode plus autonome d’intendance financière.
Remarquez que si vous mettez les cailloux en premier, il y a encore de la place pour tout le sable.
Quel rapport y a-t-il entre ce bocal et le paiement de la dîme et l’épargne ? Pourquoi est-ce que tout tient dans le bocal avec la deuxième méthode ? En quoi est-ce faire preuve de foi que de mettre les cailloux en premier dans le bocal ?
Tout au long de ce cours, vous allez continuellement apprendre comment suivre la méthode plus autonome d’intendance financière. Suivre cette méthode autonome sera peut-être inconfortable au début, mais cela vous aidera à mieux vous préparer pour l’avenir. Il est normal que vous vous inquiétiez de ne pas avoir assez d’argent pour vos besoins présents si vous payez la dîme et mettez de l’argent de côté en premier. C’est une épreuve de foi. Un évêque avisé a dit un jour à un converti mal à l’aise : « Si payer la dîme implique que vous ne pourrez pas payer l’eau et l’électricité, payez la dîme. Si cela implique que vous ne pourrez pas payer votre loyer, payez la dîme. Si cela implique que vous n’aurez pas assez d’argent pour nourrir votre famille, payez la dîme. Le Seigneur ne vous abandonnera pas. » (voir Aaron L. West, « Des transformations sacrées », Le Liahona, déc. 2012, p. 26).
De même que vous avez noté vos dépenses, vous avez vraisemblablement eu aussi des revenus. Réfléchissez à la façon dont vous gérez votre argent actuellement et à ce que vous pouvez améliorer pour payer votre dîme et prévoir votre avenir en premier. L’un de vos engagements de cette semaine consistera à appliquer ces principes et à continuer de suivre vos revenus et vos dépenses cette semaine.
Suivre la méthode autonome de l’intendance financière nécessite d’exercer la foi en Jésus-Christ, mais aussi de mettre en œuvre des compétences financières adéquates. La semaine prochaine, vous commencerez à maîtriser la compétence de l’utilisation correcte d’un budget, ce qui vous aidera à prendre le contrôle de vos dépenses et à faire en sorte que votre argent paie toutes vos dépenses.
Comment cela peut-il changer votre vie de payer la dîme et d’épargner en premier ?
James E. Faust, de la Première Présidence, a dit : « La loi de la dîme est simple. Nous payons un dixième de nos revenus annuels. La Première Présidence a dit que nos revenus consistent en tout ce que nous recevons. Ce que représentent les dix pour cent de nos revenus est une affaire à régler entre nous et notre Créateur. […] Comme l’a dit un jour un converti de Corée : ‘Pour la dîme, peu importe qu’on soit riche ou pauvre. […] Si l’on gagne beaucoup d’argent, on paie dix pour cent. Si l’on gagne très peu, on paie toujours dix pour cent.’ » (« Ouvrir les écluses des cieux », L’Étoile, janvier 1999, p. 67).
« La veuve de Sarepta », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 49.)
Pourquoi la veuve de Sarepta a-t-elle donné son dernier repas au prophète Élie ? En auriez-vous été capable ? Pourquoi ?
La loi de la dîme est connue depuis l’époque de l’Ancien Testament. Dans Malachie, nous lisons que si nous payons la dîme, le Seigneur ouvrira les « écluses des cieux » pour nous (voir Malachie 3:10).
David A. Bednar a dit : « L’image des ‘fenêtres’ des cieux [terme utilisé dans certaines versions de la Bible, N.D.T.], employée par Malachie, est des plus instructives. Les fenêtres permettent à la lumière naturelle d’entrer dans un bâtiment. De même, la lumière et la perspective spirituelles se déversent à travers les fenêtres des cieux jusque dans notre vie lorsque nous respectons la loi de la dîme. […] Nous pouvons avoir besoin d’aide pour trouver un emploi convenable, et nous pouvons prier pour cela. […] Le don spirituel d’un plus grand discernement [peut] nous donner la capacité de trouver des possibilités d’emploi que beaucoup d’autres personnes pourraient négliger. […] Nous pouvons, à juste titre, désirer recevoir une augmentation afin de mieux pourvoir aux nécessités de la vie et travailler pour cela. […] [Ou, dans certains cas], peut-être voulons-nous et attendons-nous un salaire plus élevé, mais la bénédiction que nous recevons des écluses des cieux peut être une plus grande capacité d’agir et de changer notre situation au lieu d’attendre que quelqu’un ou quelque chose d’autre s’en charge. » (voir « Les écluses des cieux », Le Liahona nov. 2013, p. 18).
De quelles façons l’illumination spirituelle (ou l’inspiration personnelle) vous a-t-elle aidé à changer votre situation ?
« En règle générale, l’observance correcte du jour de jeûne comporte l’abstention de nourriture et de boisson pendant deux repas consécutifs pendant vingt-quatre heures, l’assistance à la réunion de jeûne et de témoignage, et un don de jeûne généreux pour aider à pourvoir aux besoins des nécessiteux. » (Manuel 2 : Administration de l’Église, 2010, 21.1.17).
« Les offrandes de jeûne sont utilisées pour aider les pauvres et les nécessiteux. Faire une offrande de jeûne généreuse augmentera aussi notre autonomie.
Jeffrey R. Holland a dit : « Je rends témoignage des miracles, tant spirituels que temporels, dont bénéficient les gens qui vivent la loi du jeûne. […] Chérissez ce droit sacré au moins chaque mois et soyez aussi généreux que votre situation le permet dans vos offrandes de jeûne et dans les autres contributions humanitaires, éducatives et missionnaires. Je vous promets que Dieu sera généreux envers vous, et les personnes que vous secourez béniront à jamais votre nom. » (« Ne sommes-nous pas tous mendiants ? », Le Liahona, novembre 2014, p. 42).
Que pouvez-vous faire pour améliorer votre jeûne ?
Pendant votre conseil de famille de cette semaine, parlez de l’intérêt de payer la dîme et de mettre de l’argent de côté immédiatement après avoir reçu vos revenus. Avec votre conjoint, décidez comment améliorer votre jeûne.
Vous pourriez utiliser l’« exemple de discussion en conseil de famille » présenté ci-dessous.
Que pouvons-nous faire pour améliorer notre expérience de groupe ?
Je, soussigné , déclare avoir participé à un groupe d’autonomie de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et avoir satisfait aux conditions requises à la formation selon les conditions suivantes :
J’ai assisté à au moins dix des douze réunions.
J’ai mis en pratique les douze principes et les ai enseignés à ma famille.
J’ai accompli une activité de service.
J’ai mis en pratique et posé une fondation de compétences, de principes et d’habitudes menant à l’autonomie. Je continuerai de les utiliser toute ma vie.
Nom du participant.
Signature du participant
Date
Je certifie que ce participant a satisfait aux conditions définies ci-dessus.
Nom de l’animateur
Signature de l’animateur
Date
Remarque : Un certificat de LDS Business College à Salt Lake City (Utah) pourra être délivré ultérieurement par le comité de l’autonomie du pieu ou du district.
Voulez-vous continuer à progresser vers l’autonomie ?
« C’est pourquoi, quelle sorte d’hommes devriez-vous être ? En vérité, je vous le dis, tels que je suis. »
Chers frères et sœurs,
Le Seigneur a déclaré : « J’ai l’intention de pourvoir aux besoins de mes saints » (D&A 104:15). Cette révélation est la promesse du Seigneur qu’il déversera des bénédictions temporelles et ouvrira les portes de l’autonomie, qui est la possibilité de pourvoir aux nécessités de la vie pour nous et pour les membres de notre famille.
Ce livret a été préparé pour aider les membres de l’Église à apprendre et à mettre en pratique les principes de la foi, de l’instruction, du travail et de la confiance dans le Seigneur. En acceptant et en vivant ces principes, vous serez mieux à même de recevoir les bénédictions temporelles promises par le Seigneur.
Nous vous invitons à étudier et à appliquer diligemment ces principes et à les enseigner aux membres de votre famille. Ce faisant, vous serez bénis. Vous apprendrez comment vous comporter sur le chemin qui mène à une plus grande autonomie. Vous aurez en bénédiction davantage d’espérance, de paix et de progression.
Soyez assuré que vous êtes un enfant de notre Père céleste. Il vous aime et ne vous abandonnera jamais. Il vous connaît et il est prêt à vous accorder les bénédictions spirituelles et temporelles que procure l’autonomie.
Fraternellement,
Première Présidence
Comment le fait de me perdre au service d’autrui peut-il me sauver ?
« À la façon du Seigneur », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 183.)
À la façon du Seigneur
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Henry B. Eyring : Les principes définis lors de la mise en place du programme d’entraide de l’Église ne sont pas conçus pour une occasion unique ou un seul endroit. Ils sont faits pour être appliqués en tout temps et en tout lieu. […]
[…] La mise en application en est claire. Les personnes qui ont obtenu davantage doivent avoir l’humilité d’aider les personnes dans le besoin. Les personnes dans l’abondance doivent sacrifier volontairement un peu de leur confort, de leur temps, de leurs talents et de leurs ressources pour soulager les souffrances des personnes dans le besoin. Et l’aide doit être apportée de façon à accroître le pouvoir des personnes qui la reçoivent de se prendre en charge et de s’occuper des autres par la suite. De cette façon, la façon du Seigneur, quelque chose de remarquable peut se produire. Celui qui aide et celui qui reçoit sont bénis.
(Adapté d’un discours prononcé par le président Eyring lors de la consécration du centre des services d’entraide de Sugarhouse (Utah), juin 2011, LDS.org)
Dieter F. Uchtdorf : Frères et sœurs, nous avons tous contracté par alliance la responsabilité d’être sensibles aux besoins d’autrui et de servir comme le Sauveur l’a fait, d’aller vers les gens qui nous entourent, de leur faire du bien et de les réconforter.
Souvent, la réponse à notre prière ne vient pas quand nous sommes à genoux mais quand nous sommes debout à servir le Seigneur et les gens qui nous entourent. Les actes de service altruistes et la consécration raffinent notre esprit, enlèvent les écailles de nos yeux spirituels et ouvrent les écluses des cieux. En devenant la réponse à la prière de quelqu’un, nous trouvons souvent la réponse à la nôtre.
(« Ceux qui attendent sur le chemin de Damas » Le Liahona, mai 2011, p. 76)
Retour à la page 182.
Comment le service permet-il d’ouvrir les écluses des cieux dans votre vie ?
Certaines personnes ont l’impression qu’elles méritent de recevoir ce que d’autres ont déjà reçu, ce qui peut être source de ressentiment. D’autres pensent avoir droit à des choses qu’elles n’ont pas méritées. Ces deux pièges empêchent les gens de voir une vérité fondamentale : tout appartient à Dieu. Le ressentiment ou l’impression que tout est dû peuvent être surmontés en se concentrant sur les besoins des autres. Lisez Mosiah 2:17, Mosiah 4:26 et la citation suivante de Gordon B. Hinckley (ci-contre).
Les citations de Robert D. Hales et du président Monson (ci-contre)
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Mettez en œuvre votre plan pour servir quelqu’un.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur le service.
Quand mon Père céleste a-t-il répondu à mes prières ?
« Créer une portance », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 145.)
Créer une portance
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Dieter F. Uchtdorf : Pour faire décoller un avion du sol, il faut créer une portance. En aérodynamique, il y a portance quand l’air passe sur les ailes d’un avion de telle manière que la pression qui s’exerce sur le dessous de l’aile est supérieure à celle qui s’exerce sur le dessus de celle-ci. Quand la poussée vers le haut est supérieure à la force de gravité, l’avion s’élève du sol et entame son vol.
D’une manière similaire, nous pouvons créer une portance dans notre vie spirituelle. Quand la force qui nous pousse vers le ciel est plus grande que les tentations et le désarroi qui nous tirent vers le bas, nous pouvons monter et prendre notre essor dans le royaume de l’Esprit.
Bien qu’il y ait beaucoup de principes de l’Évangile qui nous poussent à nous élever, il y en a un en particulier sur lequel j’aimerais mettre l’accent.
La prière !
La prière est un principe de l’Évangile qui donne une portance. La prière a le pouvoir de nous élever au-dessus de nos soucis profanes, de nous faire traverser les nuages du désespoir et des ténèbres pour atteindre un horizon clair et dégagé.
Une de nos plus grandes bénédictions, chances et possibilités en tant qu’enfants de notre Père céleste est la faculté de communiquer avec lui. Nous pouvons lui parler de nos expériences, de nos épreuves et de nos bénédictions. Nous pouvons écouter et recevoir les directives célestes du Saint-Esprit en tout temps et en tout lieu.
(Voir Dieter F. Uchtdorf, « La prière et l’horizon bleu », Le Liahona, juin 2009, p. 5-6)
Retour à la page 144.
Comment pouvons-nous reconnaître les réponses à nos prières ? Pourquoi l’écoute est-elle une partie essentielle de la prière ?
Doctrine et Alliances 8:2 et la citation de Russell M. Nelson (ci-contre)
Pourquoi est-il essentiel de savoir écouter ? Comment l’écoute attentive peut-elle nous aider dans notre travail ?
Les citations de Henry B. Eyring et Robert D. Hales (ci-contre)
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Priez individuellement et en famille matin et soir. Prenez le temps après chaque prière d’écouter les directives.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur la communication.
Comment ma foi en Jésus-Christ influe-t-elle sur mon autonomie ?
« Faire preuve de foi en Jésus-Christ », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 21.)
Faire preuve de foi en Jésus-Christ
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
David A. Bednar : Agir, c’est faire preuve de foi. Les enfants d’Israël transportent l’arche de l’alliance. Ils arrivent au Jourdain. Ils ont la promesse qu’ils traverseront à pied sec. Quand l’eau s’écarte-t-elle ? Quand leurs pieds sont mouillés. Ils entrent dans le fleuve : ils agissent. Le pouvoir suit : l’eau se sépare.
Nous nous disons souvent : « Je vais d’abord obtenir une compréhension parfaite et ensuite j’agirai. » Je dirais que nous avons tout ce qu’il faut pour commencer. Nous ressentons quelle direction est la bonne. La foi est Le principe même d’action et de pouvoir. La véritable foi est axée sur le Seigneur Jésus-Christ et mène toujours à l’action.
(Voir « Seek Learning by Faith », [discours prononcé le 3 février 2006 devant les enseignants du Département d’Éducation de l’Église], lds.org/media-library).
Retour à la page 20.
Pourquoi la foi véritable pousse-t-elle toujours à l’action ? Pourquoi la foi est-elle nécessaire pour que Dieu nous aide temporellement et spirituellement ?
Matthieu 6:30 et la citation tirée de Lectures on Faith (ci-contre)
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Montrez votre foi ce dimanche en sanctifiant le jour du sabbat et en prenant la Sainte-Cène avec recueillement.
Lisez le Livre de Mormon chaque jour.
Lisez les passages d’Écriture à la page 21. Choisissez-en un et parlez-en avec votre famille ou vos amis.
Parce qu’il ne voulait pas s’arrêter de prier, Daniel fut jeté dans la fosse aux lions, mais « Dieu […] envoya son ange, et […] ferma la gueule des lions, […] et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait eu confiance en son Dieu » (Daniel 6:22-23 ; voir aussi les versets 16 à 21).
Le Seigneur donna le Liahona à Léhi pour guider sa famille, et « il marchait pour eux selon leur foi en Dieu. […] [Quand] ils étaient paresseux et oubliaient d’exercer leur foi et leur diligence […] ils ne progressaient pas dans leur voyage » (Alma 37:40-41).
« Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, […] mettez-moi de la sorte à l’épreuve, […] [voyez] si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3:10).
Lors d’une famine, Élisée demanda à une veuve de lui donner son dernier repas. Il lui promit qu’en raison de sa foi, le Seigneur lui donnerait de la nourriture et elle ne manqua jamais de rien. (Voir 1 Rois 17.)
« Les malheureux et les indigents cherchent de l’eau, et il n’y en a point ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas » (Ésaïe 41:17 ; voir aussi le verset 18).
Comment puis-je maintenir l’équilibre parmi les exigences de la vie quotidienne ?
« Des regrets et des résolutions », disponible sur Mener une vie équilibrée. (Pas de vidéo ? Lisez la page 55.)
Des regrets et des résolutions
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Dieter F. Uchtdorf : N’est-ce pas vrai que nous sommes souvent si occupés ? Et malheureusement, nous arborons souvent notre affairement comme un insigne d’honneur, comme si le simple fait d’être occupé était un accomplissement ou le signe d’une vie supérieure.
Est-ce vrai ?
Je pense à notre Seigneur et exemple, Jésus-Christ, et à sa vie brève parmi le peuple de Galilée et de Jérusalem. J’ai essayé de l’imaginer s’affairant entre deux réunions ou faisant plusieurs choses en même temps pour réussir à accomplir une liste de choses urgentes.
Je n’y arrive pas.
Au lieu de cela, je vois le Fils de Dieu bienveillant et compatissant vivre résolument chaque jour. Quand il était en relation avec les personnes de son entourage, elles se sentaient importantes et aimées. Il connaissait la valeur infinie des gens qu’il rencontrait. Il les bénissait, il les servait. Il les élevait, il les guérissait. Il leur faisait le don précieux de son temps.
(Dieter F. Uchtdorf, « Des regrets et des résolutions », Ensign ou Le Liahona, nov. 2012, p. 22)
Retour à la page 54.
Qu’a fait le Seigneur pour mener une vie équilibrée ?
Mosiah 4:27, 2 Néphi 9:51, et les citations de M. Russell Ballard (ci-contre) et de James E. Faust (page 55).
Que pouvons-nous éliminer ou simplifier dans notre vie afin de connaître davantage de joie ?
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie :
Mettre en œuvre mes idées pour apporter davantage d’équilibre dans ma vie.
Parler à ma famille et à mes amis de ce que j’ai appris au sujet de la recherche de l’équilibre.
Qu’est-ce qui importe le plus pour vous ?
« Faire ce qui importe le plus », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 201.)
Faire ce qui importe le plus
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Narrateur : Par une nuit noire de décembre, un avion s’est écrasé en Floride. Plus de cent personnes ont été tuées. Il ne s’était éloigné que de trente-deux kilomètres d’une zone de sécurité.
Dieter F. Uchtdorf : Après l’accident , les enquêteurs ont cherché à en trouver la cause. Le train d’atterrissage était en fait bien descendu. L’avion était en parfait état mécanique. Tout fonctionnait bien, tout à l’exception d’une seule ampoule grillée. Cette ampoule minuscule, qui ne valait pas plus de vingt centimes, a été ce qui a déclenché une série d’événements qui allaient finalement causer la mort tragique de plus de cent personnes.
Bien sûr, ce n’est pas l’ampoule défectueuse qui a causé l’accident ; il est arrivé parce que l’équipage s’est concentré sur quelque chose qui semblait important à ce moment-là, perdant ainsi de vue ce qui était le plus important.
La tendance à se concentrer sur ce qui est insignifiant au détriment de ce qui est profond n’arrive pas qu’aux pilotes mais à tout le monde. Nous sommes tous menacés. […] Vos pensées et votre cœur vont-ils vers les choses éphémères et passagères qui ne sont importantes que sur le moment, ou bien vers les choses les plus importantes ? »
(« Nous avons un grand ouvrage à exécuter et nous ne pouvons descendre », Le Liahona, mai 2009, p. 59, 60)
Retour à la page 200.
Quelles choses insignifiantes nous empêchent de progresser ? Comment les ordonnances de l’Évangile peuvent-elles nous aider ?
Doctrine et Alliances 84:20 et la citation de Boyd K. Packer (ci-contre)
Dans nos efforts pour être autonomes, pourquoi est-il important d’être digne d’aller au temple ?
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie :
Si vous détenez une recommandation à l’usage du temple, fixez une date pour vous y rendre.
Si vous n’avez pas de recommandation à l’usage du temple, allez voir votre évêque ou votre président de branche pour discuter de ce que vous devez faire pour vous préparer à recevoir les ordonnances du temple.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur les ordonnances du temple .
Quel lien y a-t-il entre le repentir, l’obéissance et l’autonomie ?
« L’obéissance, source de bénédictions », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 37.)
L’obéissance, source de bénédictions
Si vous ne pouvez pas voir la vidéo, lisez le script.
Thomas S. Monson : Quelle promesse merveilleuse ! « Celui qui garde les commandements [de Dieu] reçoit la vérité et la lumière jusqu’à ce qu’il soit glorifié dans la vérité et connaisse tout » [D&A 93:28]. […]
Mes frères et sœurs, le grand test de la vie est l’obéissance. « Nous les mettrons ainsi à l’épreuve », dit le Seigneur, « pour voir s’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera » [Abraham 3:25].
Le Sauveur a déclaré : « Car tous ceux qui veulent avoir une bénédiction de moi respecteront la loi qui a été désignée pour cette bénédiction, et ses conditions, qui ont été instituées dès avant la fondation du monde » [D&A 132:5].
Il n’existe pas de plus grand exemple d’obéissance que celui de notre Sauveur. Paul a fait cette réflexion à son sujet :
« [Il a] appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes,
« et […] après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » [Hébreux 5:8-9].
Le Sauveur a manifesté un amour sincère pour Dieu en menant une vie parfaite, en honorant la mission sacrée qui était la sienne. Jamais il n’était hautain. Jamais il n’était enflé d’orgueil. Jamais il n’était déloyal. Il était toujours humble. Il était toujours sincère. Il était toujours obéissant. […]
Face à l’atroce souffrance de Gethsémané où il a subi une douleur telle que « sa sueur est devenue comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre » [Luc 22:44], il a montré l’exemple du Fils obéissant en disant : « Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » [Luc 22:42].
Comme il l’a demandé à ses premiers apôtres, le Sauveur nous le demande, à vous et à moi : « Toi, suis-moi » [Jean 21:22]. Sommes-nous disposés à obéir ?
La connaissance que nous recherchons, les réponses auxquelles nous aspirons ardemment, et la force que nous désirons aujourd’hui pour affronter les difficultés d’un monde complexe et changeant peuvent être nôtres si nous sommes disposés à obéir aux commandements du Seigneur. Je cite à nouveau les paroles du Seigneur : « Celui qui garde [l]es commandements [de Dieu] reçoit la vérité et la lumière jusqu’à ce qu’il soit glorifié dans la vérité et connaisse tout » [D&A 93:28].
Je prie humblement pour que nous recevions les grandes récompenses promises à ceux qui sont obéissants. Au nom de Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. Amen.
(« L’obéissance, source de bénédictions », Le Liahona, mai 2013, p. 89, 92)
Retour à la page 36.
Quelles bénédictions avez-vous reçues en obéissant aux lois de Dieu ? Comment le repentir nous aide-t-il à progresser ?
Doctrine et Alliances 130:20-21 et la citation de Joseph Smith, le prophète (ci-contre)
« Il y a une loi […] sur laquelle reposent toutes les bénédictions ; et lorsque nous obtenons une bénédiction quelconque de Dieu, c’est par l’obéissance à cette loi sur laquelle elle repose. »
Doctrine et Alliances 130:20-21
« Je me suis fait une règle : Quand le Seigneur commande, fais-le. »
Enseignements des présidents de l’Église : Joseph Smith, 2007, p. 172.
Activité
L’obéissance à une loi précise conduit à des bénédictions précises.
Première étape : Chacun de son côté, écrivez dans la colonne de gauche certaines des bénédictions que vous aimeriez recevoir.
Deuxième étape : Notez les lois ou principes auxquels vous devrez obéir pour recevoir les bénédictions désirées.
Bénédictions que je veux recevoir |
Lois ou principes auxquels je dois obéir |
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Trois mois d’économies |
Dîme et offrandes (Malachie 3:10-12) Tenir un budget |
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Lisez Josué 3:5 et les citations de Jeffrey R. Holland et du président Kimball (page 37). Pourquoi devons-nous nous repentir, nous sanctifier et nous efforcer de faire le bien dans nos efforts pour devenir autonomes ?
« Sanctifiez-vous, car demain l’Éternel fera des prodiges au milieu de vous. »
Josué 3:5
« Le Seigneur bénit qui veut s’améliorer, qui accepte la nécessité des commandements et qui essaye de les respecter. […] Il vous aidera à vous repentir, à réparer, à régler ce que vous avez à régler, et à reprendre votre route. […] Le moment venu, vous obtiendrez le succès que vous recherchez. »
Jeffrey R. Holland, « Demain le Seigneur accomplira des prodiges parmi vous », Le Liahona, mai 2016, p. 126
« Si nous aimons le luxe ou même les choses essentielles plus que l’obéissance, nous n’aurons pas les bénédictions que le Seigneur voudrait nous donner. »
Spencer W. Kimball, dans Teachings of Spencer W. Kimball,, éd. Edward L. Kimball, 1982, p. 212.
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Obéissez à la loi que vous avez choisie dans l’activité ci-dessus.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur l’obéissance.
En quoi le fait d’apprendre suscite-t-il des occasions ?
« L’instruction pour une vie meilleure », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 165.)
L’instruction pour une vie meilleure
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Joseph W. Sitati : À treize ans, je vivais dans une région très rurale du Kenya. Les gens n’avaient pas grand chose. Mais les personnes qui semblaient pouvoir s’offrir ce que d’autres admiraient étaient celles qui avaient fait de bonnes études. J’ai vite compris que les études étaient la clé pour avoir une vie meilleure.
Je n’arrêtais pas de penser qu’il fallait que je parle au directeur de l’une des écoles où je voulais vraiment aller. J’avais besoin du vélo de mon père pour faire le trajet qui prenait une demi-journée. Je n’avais jamais quitté mon village. Je ne parlais pas très bien l’anglais et le directeur de cette école était un blanc. Je n’avais jamais rencontré ou parlé directement à un blanc auparavant ce qui fait que j’étais intimidé.
Quelque chose en moi n’arrêtait pas de me pousser et de me chuchoter que je devais le faire, donc je suis parti rencontrer cet homme. Quand je l’ai regardé, j’ai bien vu qu’il était assez surpris de voir ce jeune garçon qui se tenait au garde-à-vous devant lui. Il avait un regard bienveillant et cela m’a donné du courage. Je lui ai dit que je voulais vraiment être admis dans son école et que je serais très heureux s’il m’acceptait. Il m’a alors répondu : « Eh bien, nous verrons quand nous aurons les résultats de l’examen. » J’ai dit : « Merci, monsieur. » En moins de quatre minutes, j’étais ressorti de son bureau.
Les quatre minutes passées dans ce bureau ont réellement été le moment déterminant de ma vie. J’ai été le seul élève de mon école primaire à être choisi pour aller dans l’une des meilleures écoles de la région. J’étais reconnaissant que cet homme bon m’ait donné cette chance et cela m’a encouragé à faire de mon mieux pour devenir le meilleur élève de ma classe.
Cela m’a ouvert d’autres horizons et permis d’aller dans une autre très bonne école, puis de me préparer pour l’université. Grâce à mes études, j’ai rencontré ma femme à l’université. Cela m’a aussi permis de trouver un emploi en ville. Quand nous vivions à Nairobi, nous avons rencontré un couple missionnaire qui nous a invités chez lui ; c’est là qu’il avait ses réunions avec les membres de l’Église. Si je n’avais pas été à Nairobi à ce moment-là, je n’aurais jamais trouvé l’Évangile. Le fait d’avoir un travail stable m’a permis de servir dans l’Église.
Je témoigne que l’instruction est une clé pour atteindre l’autonomie. Elle nous offre de nombreuses possibilités de subvenir à nos besoins temporels et de devenir aussi autonomes spirituellement.
Retour à la page 162.
Quand il avait treize ans, que désirait frère Sitati ? Qu’a-t-il fait à ce sujet ?
Doctrine et Alliances 88:118-119 et la citation du président Hinckley (ci-contre)
« Cherchez diligemment et enseignez-vous les uns aux autres des paroles de sagesse ; oui, cherchez des paroles de sagesse dans les meilleurs livres ; cherchez la connaissance par l’étude et aussi par la foi. […] Établissez une maison […] de connaissance. »
Doctrine et Alliances 88:118-119
« Nous avons la responsabilité, et c’est un défi qui nous est lancé, de prendre notre place dans le monde des affaires, de la science, du gouvernement, de la médecine, de l’éducation et de tous les autres métiers constructifs et de valeur. Nous avons l’obligation d’entraîner nos mains et notre esprit afin d’exceller dans le travail profane pour apporter des bénédictions à toute l’humanité. »
Gordon B. Hinckley, « Une ville située sur une montagne », L’Étoile, novembre 1990, p. 8
Quelles pensées et inspirations avez-vous reçues du Saint-Esprit concernant la manière d’améliorer votre vie ?
Activité – Élaborer une « mission terrestre »
Étape 1 : Lisez la citation d’Henry B. Eyring (page 163). Le Seigneur a un plan pour vous. Il vous a accordé des dons et des talents uniques qui vous permettront de devenir ce qu’il veut que vous deveniez. Vous pouvez accomplir votre mission ici-bas si vous cherchez diligemment à comprendre sa volonté vous concernant et à y obéir.
« Priez pour que l’Esprit vous montre ce que le Seigneur veut que vous fassiez. Planifiez de le faire. Promettez-lui d’obéir. Agissez avec détermination jusqu’à ce que vous ayez fait ce qu’il vous a demandé. Puis priez […] pour savoir ce que vous pouvez faire ensuite. »
Henry B. Eyring, « Agir en toute diligence », Le Liahona, mai 2010, p. 63
Étape 2 : Pour commencer à construire votre vision ou « mission terrestre », répondez aux questions ci-dessous.
Ma mission sur terre |
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Où est-ce que je veux être dans cinq ans ? |
Pourquoi ? |
Qu’est-ce que je dois acquérir comme compétences, connaissances ou expérience pour y arriver ? |
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine à venir. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Réalisez les activités et buts suivants concernant le choix d’un mentor.
Terminez de rédiger le plan de votre « mission terrestre » et parlez-en avec votre famille.
Demandez à quelqu’un d’être votre mentor et fixez un rendez-vous.
Activité – Élaborer des objectifs
Étape 1 : Lisez la citation du président Hunter (ci-contre). Les objectifs nous permettent de transformer nos espoirs en action.
« Cet Évangile est un Évangile de repentir ; nous devons nous repentir et prendre des résolutions. En effet, nous repentir, prendre des engagements et nous fixer des buts doit être un processus continu. […] Je vous recommande de le faire. »
Howard W. Hunter, « The Dauntless Spirit of Resolution », (veillée de l’université Brigham Young, 5 janvier 1992), p. 2, speeches.byu.edu
Les buts doivent :
Être spécifiques et mesurables.
Être écrits et mis dans un endroit où l’on peut les voir au moins une fois par jour.
Avoir une date d’achèvement.
Contenir des actions précises permettant de les atteindre.
Être constamment relus, faire l’objet de comptes rendus et être mis à jour.
Étape 2 : Sur une feuille séparée, notez un ou deux buts qui vous aideront à accomplir votre mission terrestre. Suivez l’exemple ci-après. Mettez la feuille dans un endroit où vous pourrez la voir tous les jours.
But |
Pourquoi ? |
Étapes spécifiques pour atteindre le but |
Calendrier |
À qui ferai-je rapport de mes progrès ? |
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EXEMPLE : Lire le Livre de Mormon trente minutes chaque jour. |
Recevoir quotidiennement l’inspiration du Saint-Esprit. |
1. Me lever à 6 h 30 tous les jours. 2. Lire avant de prendre le petit déjeuner. 3. Noter mes progrès dans un tableau. |
J’évaluerai mes progrès chaque soir avant de me coucher. |
Je parlerai chaque dimanche de mon tableau de progression avec un membre de ma famille. |
Activité – Trouver un mentor
Étape 1 : Lisez la citation de Robert D. Hales (ci-contre). Il existe différents types de mentors. Vous avez peut-être besoin d’une personne avec beaucoup d’expérience pour répondre à vos questions, quelqu’un qui ait déjà fait ce que vous voulez faire. Un mentor peut aussi être une personne juste parmi vos amis ou les membres de votre famille. Ce sont des gens disposés à passer plus de temps à vous encourager à faire des changements dans votre vie et à vous pousser à progresser.
« Quand j’étais jeune adulte, j’ai demandé conseil à mes parents et à des personnes fidèles en qui j’avais confiance. L’une d’entre elles était un dirigeant de la prêtrise et l’autre un instructeur qui croyait en moi. […] Choisissez dans la prière, des guides qui auront à cœur de vous aider à parvenir au bien-être spirituel. »
Robert D. Hales, « Faire face aux défis du monde d’aujourd’hui », Le Liahona, novembre 2015, p. 46
Étape 2 : Pensez au genre d’aide dont vous avez besoin. Faites une liste de gens qui pourraient être vos mentors. Méditez et priez à propos des noms de votre liste.
Étape 3 : Répondez aux questions ci-dessous pour commencer une relation avec un mentor. Pour inviter quelqu’un à être votre guide, vous pourriez simplement lui dire : « J’essaie de faire un changement dans ma vie. Es-tu prêt à m’aider ? »
Mon mentor |
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Qui aimeriez-vous avoir comme mentor ? |
Quand allez-vous lui demander d’être votre mentor ? |
Quand pourriez-vous vous rencontrer pour lui parler de votre « mission terrestre » et de vos objectifs ? |
À quelle fréquence voulez-vous vous réunir avec votre mentor ? |
Étape 4 : Rappelez-vous que vous êtes responsable de votre « mission terrestre ». Quand vous vous réunissez avec votre mentor :
Évaluez votre progrès.
Faites le point sur les obstacles à votre progression et sur ce que vous faites pour les surmonter.
Revoyez spécifiquement ce que vous prévoyez de faire avant votre prochaine rencontre.
Jean 10:10 (ci-contre)
« Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance »
Jean 10:10
Qu’est-ce qu’une vie abondante ?
« Il m’a ciré l’orteil », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 5.)
Il M’A CIRÉ L’ORTEIL
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Enrique R. Falabella : Quand j’étais jeune, nous n’avions pas grand chose. Je me souviens qu’un jour, je suis allé voir mon père et je lui ai dit : « Papa, j’ai besoin d’une nouvelle paire de chaussures. Celles-ci sont déjà usées. » Il a regardé mes chaussures et il a vu qu’elles étaient vraiment usées. Il a dit : « Je crois que je peux réparer ça. » Il a pris un peu de cirage noir et il a ciré mes chaussures jusqu’à ce qu’elles soient belles et brillantes. Il m’a dit : « Voilà, mon fils, le problème est réglé. » J’ai répondu : « Non, pas encore. On voit toujours mon orteil qui dépasse. » Il a dit : « D’accord, on peut arranger ça aussi ! » Il a repris un peu de cirage et il m’a ciré l’orteil !
Ce jour-là, j’ai appris qu’il y a une solution à tous les problèmes. Je suis persuadé que ce principe d’autonomie et cette initiative sont un moyen de hâter l’œuvre du Seigneur. Cela fait partie de l’œuvre du salut. Nous pouvons tous devenir meilleurs que nous le sommes aujourd’hui. Il faut cesser d’être apathique. Nous sommes souvent trop complaisants avec nous-mêmes et cela détruit notre progression. Chaque jour, je peux progresser si je décide de faire les choses différemment pour mieux faire ce que j’ai mal fait par le passé. Si nous le faisons avec foi, et avec l’espérance que le Christ sera là pour nous aider, nous trouverons le moyen de progresser temporellement et spirituellement. C’est parce que Dieu vit et que vous êtes son enfant.
Retour à la page 4.
Croyez-vous qu’il existe des solutions à vos problèmes ? Comment pouvons-nous nous qualifier pour recevoir le pouvoir du Seigneur ?
La référence tirée du Manuel 2 et la citation de Dallin H. Oaks (ci-contre). Être autonome ne signifie pas que nous pouvons faire ou obtenir tout ce que nous voulons. C’est plutôt croire que, par la grâce, ou pouvoir habilitant de Jésus-Christ, et par nos propres efforts, nous pouvons être capables de subvenir aux nécessités spirituelles et temporelles de la vie pour nous-mêmes et notre famille. L’autonomie est une marque de notre confiance ou de notre foi dans le pouvoir de Dieu de déplacer des montagnes dans notre vie et de nous donner la force de triompher des épreuves et des afflictions.
« L’autonomie est la capacité, l’engagement et l’effort de subvenir aux nécessités spirituelles et temporelles de la vie pour soi-même et sa famille. Lorsqu’ils deviennent autonomes, les membres sont plus aptes à rendre service et à s’occuper d’autrui. »
Manuel 2 : Administration de l’Église, 2010, 6.1.1
« Tout ce qui nous rend dépendants des autres pour les décisions ou les ressources que nous pourrions nous procurer nous-mêmes, nous affaiblit spirituellement et retarde notre progression vers ce que le plan de l’Évangile veut que nous soyons. »
Dallin H. Oaks, « Le repentir et le changement », Le Liahona, nov. 2003, p. 40
Comment la grâce du Christ vous a-t-elle aidé à subvenir aux nécessités spirituelles et temporelles de la vie ?
Activité
Première étape : Choisissez un partenaire et lisez chacun des principes ci-dessous.
Deuxième étape : Expliquez en quoi le fait de croire ces vérités peut vous aider à devenir plus autonome.
Principes doctrinaux de l’autonomie |
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« Le Seigneur commande à l’Église et à ses membres d’être autonomes et indépendants » (Enseignements des présidents de l’Église : Spencer W. Kimball, 2006 p. 130). |
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« Et j’ai l’intention de pourvoir aux besoins de mes saints, car tout est à moi. » (D&A 104:15). |
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« C’est pourquoi, en vérité, je vous dis que pour moi toutes les choses sont spirituelles » (D&A 29:34). |
Lisez la citation de Marion G. Romney (ci-contre). Comment pouvez-vous savoir que vous devenez plus autonome ?
« Sans autonomie, il est impossible d’exercer ces désirs innés de rendre service. Comment pouvons-nous donner si nous n’avons rien ? La nourriture pour les affamés ne peut pas provenir d’étagères vides. L’argent pour aider les nécessiteux ne peut pas provenir d’un porte-monnaie vide. Le soutien et la compréhension ne peuvent pas venir d’une personne vide sur le plan émotionnel. L’enseignement ne peut pas être dispensé par des personnes qui ne sont pas instruites. Et surtout, on ne peut pas guider spirituellement quand on est soi-même faible spirituellement. »
Marion G. Romney, « La nature céleste de l’autonomie », L’Étoile, novembre 1984, p. 6-7.
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois la tâche accomplie.
Lisez la lettre de la Première Présidence en deuxième de couverture et soulignez les bénédictions promises. Que devez-vous faire pour les obtenir ? Notez vos réflexions ci-dessous.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur l’autonomie.
Pourquoi le Seigneur aime-t-il les personnes qui font preuve « d’intégrité de cœur » ?
« Que donnerait un homme en échange de son âme ? », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 111.)
Que donnerait un homme en échange de son âme ?
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Robert C. Gay : Un jour, le Sauveur a posé à ses disciples la question suivante : « Que donnerait un homme en échange de son âme ? »
C’est une question à laquelle mon père m’a appris à réfléchir soigneusement il y a des années. Quand j’étais petit, mes parents me donnaient des tâches à faire dans la maison et me donnaient de l’argent de poche pour ce travail. J’utilisais souvent cet argent, un peu plus de cinquante cents par semaine, pour aller au cinéma. À l’époque, un billet de cinéma coûtait vingt-cinq cents pour un enfant de onze ans. Cela me laissait vingt-cinq cents à dépenser pour des barres chocolatées, qui coûtaient cinq cents pièce. Un film et cinq barres de chocolat ! Que demander de plus ?
Tout allait bien jusqu’à ce que j’aie douze ans. Un après-midi que je faisais la queue, je me suis rendu compte que le prix du billet pour un jeune de douze ans était de trente-cinq cents. Comme je n’étais pas vraiment prêt à faire ce sacrifice, j’ai cherché des excuses : « Tu n’as pas l’air plus vieux qu’il y a une semaine. » Je me suis alors avancé et j’ai demandé un billet à vingt-cinq cents. Le caissier n’a pas sourcillé et j’ai acheté mes cinq barres chocolatées comme d’habitude, au lieu de trois.
Très content de mon exploit, j’ai, plus tard, couru à la maison pour raconter à mon père le bon tour que j’avais joué. Tandis que je me répandais en détails, il n’a rien dit. Quand j’ai eu fini, il m’a simplement regardé et m’a dit : « Mon fils, est-ce que tu vendrais ton âme pour cinq cents ? » Ses paroles ont percé mon cœur de douze ans. C’est une leçon que je n’ai jamais oubliée.
(« Que donnerait un homme en échange de son âme ? » Le Liahona, novembre 2012, p. 34)
Retour à la page 110.
Que signifie faire preuve d’intégrité ? Quelles sont les manières apparemment insignifiantes de vendre son âme pour obtenir des biens matériels ici-bas ?
13e article de foi et Job 27:5 (ci-contre)
« Nous croyons que nous devons être honnêtes. »
13e article de foi
« Jusqu’à mon dernier souffle, je préserverai mon intégrité » (Job 27:5, traduction littérale de la version du roi Jacques, N.D.T.).
Job 27:5
Activité
Évaluez-vous dans les domaines suivants.
En face de chaque phrase, notez le chiffre correspondant à votre comportement |
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1 = jamais, 2 = parfois, 3 = souvent, 4 = toujours |
___1. Je tiens toutes mes promesses, je respecte tous mes engagements et j’honore toutes mes alliances. |
___2. Je suis totalement sincère dans ce que je dis et dans les comptes rendus que je fais. |
___3. Je n’exagère pas pour faire paraître les choses meilleures qu’elles ne le sont. |
___4. Je rends tout ce que j’emprunte et je ne prends pas ce qui ne m’appartient pas. |
___5. Je suis totalement fidèle à mon conjoint en paroles et en actions. |
___6. Je ne triche jamais, même quand je sais que je ne serai pas attrapé. |
___7. Quand je trouve une chose qui ne m’appartient pas, je la rends à son propriétaire. |
___8. Je rembourse toujours l’argent que j’emprunte. |
Lisez Mosiah 4:28 (ci-contre) et la citation de Joseph B. Wirthlin (page 111). Pourquoi le remboursement d’une dette, d’un prêt professionnel ou étudiant (comme le prêt FPE) est-il une question d’intégrité ?
« Et je voudrais que vous vous souveniez que quiconque parmi vous emprunte à son prochain, doit rendre la chose qu’il emprunte, selon qu’il est convenu, sinon tu commettras un péché ; et peut-être feras-tu aussi commettre un péché à ton prochain. »
Mosiah 4:28
« Être intègre c’est toujours faire ce qui est juste et bien, quelles que soient les conséquences immédiates. C’est être juste du plus profond de son âme, pas seulement dans ses actions mais, ce qui est plus important, dans ses pensées et dans son cœur. […] Un petit mensonge, un peu de tricherie ou un petit profit malhonnête ne sont pas acceptables aux yeux du Seigneur. […] La récompense suprême de l’intégrité est la compagnie constante du Saint-Esprit, […] [qui nous guide] dans tout ce que nous faisons. »
Joseph B. Wirthlin, « Intégrité personnelle » L’Étoile, juillet 1990, p. 27, 29
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie :
Cherchez à vous améliorer sur l’un des huit points notés précédemment.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur l’intégrité.
Pourquoi notre Père céleste permet-il que nous ayons des problèmes et des difficultés ?
« Un plus gros camion ? », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 73.)
Un plus gros camion ?
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Dallin H. Oaks : Deux hommes s’associent. Ils construisent un petit hangar à côté d’une route fréquentée. Ils se procurent un camion et se rendent dans le champ d’un fermier à qui ils achètent un chargement de melons au prix d’un dollar pièce. Ils ramènent le camion chargé au hangar près de la route, où ils vendent leurs melons un dollar pièce. Ils retournent dans le champ du fermier et achètent de nouveau un chargement de melons à un dollar pièce. Une fois de plus, ils les transportent à leur cabane au bord de la route et les vendent de nouveau un dollar pièce. En retournant dans le champ du fermier pour se procurer un autre chargement, l’un des associés dit à l’autre : « Notre commerce ne nous rapporte pas grand chose, n’est-ce pas ? » « Non », répond l’autre. « Ne crois-tu pas que nous aurions besoin d’un plus gros camion ? »
(« Concentration et priorités », Le Liahona, juil. 2001, p. 99)
Retour à la page 72.
Quel est le vrai problème dans cette histoire ? Quelles options ont les deux hommes ?
Doctrine et Alliances 9:7-9 et la citation de Robert D. Hales (ci-contre)
« Voici, tu n’as pas compris ; tu as pensé que je te le donnerais, alors que ton seul souci était de me le demander.
« Mais voici, je te dis que tu dois l’étudier dans ton esprit ; alors tu dois me demander si c’est juste, et si c’est juste, je ferai en sorte que ton sein brûle au-dedans de toi ; c’est ainsi que tu sentiras que c’est juste.
« Mais si ce n’est pas juste, tu ne sentiras rien de la sorte, mais tu auras un engourdissement de pensée qui te fera oublier ce qui est faux. »
Doctrine et Alliances 9:7-9
« Le Seigneur attend de nous que nous résolvions nous-mêmes nos problèmes. […] Nous sommes des êtres humains pensants et dotés de raison. Nous avons la capacité de découvrir nos besoins, de planifier, de nous fixer des objectifs et de résoudre nos problèmes. »
Robert D. Hales, « Every Good Gift », New Era, août 1983, p. 8, 9
Activité
Étape 1 : Choisissez un partenaire et lisez les étapes ci-dessous.
Étape 2 : Réfléchissez à un problème auquel vous devez faire face en ce moment et notez-le ci-dessous.
Étape 3 : Appliquez chaque étape à votre problème.
Découvrir :
Étudier les options :
Décider et agir :
1 Néphi 17:51 et 1 Néphi 18:2-3 (ci-contre)
« Et maintenant, si le Seigneur a un si grand pouvoir, et a accompli tant de miracles parmi les enfants des hommes, comment se fait-il qu’il ne puisse pas m’instruire pour que je construise un bateau ? »
1 Néphi 17:51
« Or, moi, Néphi, je ne travaillai pas les bois de charpente de la manière apprise par les hommes, et je ne construisis pas non plus le bateau à la manière des hommes, mais je le construisis de la manière que le Seigneur m’avait montrée ; c’est pourquoi, il ne fut pas fait à la manière des hommes.
« Et moi, Néphi, j’allais souvent dans la montagne et je priais souvent le Seigneur ; c’est pourquoi, le Seigneur me montra de grandes choses. »
1 Néphi 18:2-3
Comment Néphi a-t-il été en mesure de construire un bateau ?
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Suivez les étapes dont vous avez parlé pendant l’activité afin de commencer à résoudre votre problème. Souvenez-vous que vous ne devez jamais abandonner. Cela prend du temps de résoudre les problèmes et de faire des changements.
Parlez avec votre famille et vos amis de ce que vous avez appris aujourd’hui sur la manière de résoudre les problèmes.
Pourquoi notre Père céleste désire-t-il que je prenne ma vie en main ?
« Le voyage de Sedrick », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 129.)
Le voyage de Sedrick
Si vous ne pouvez pas regarder la vidéo, lisez le script.
Sedrick : Je m’appelle Sedrick Kambesabwe. Je vis en République démocratique du Congo. Je suis membre de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.
Je suis missionnaire de branche dans le village de Kipusanga. Je dois me préparer pour une mission à l’étranger. Pour aller en mission, il me faut un passeport, qui coûte actuellement 250 dollars américains.
Pour gagner de l’argent, mon père et moi achetons des bananes. Certains villages produisent beaucoup de bananes : Tishabobo, Lusuku et Kamanda.
Tishabobo est à environ quinze kilomètres d’ici. Lusuku est à trente kilomètres. Kamanda est aussi à trente kilomètres. Nous y allons et achetons des bananes, et nous les rapportons ici pour les vendre.
Pour aller au village, on utilise un vélo. Nous pouvons prendre quatre à six régimes de bananes.
Quand j’y vais à vélo, le voyage peut prendre une heure et demie dans chaque direction, si le vélo est en bon état et si j’en ai la force. Quand il est midi et que la chaleur est étouffante, je roule doucement à cause de la chaleur et du soleil.
Je peux faire deux voyages par jour quand je me lève très tôt le matin. C’est un bon moyen de payer mon passeport.
Petit à petit, je gagne de l’argent et j’économise pour les frais de scolarité et la mission. Et pour l’instant, après quatre ans de travail, j’ai assez d’argent pour mon passeport, plus soixante-dix dollars d’économie.
Retour à la page 128.
Comment apprend-on à persévérer, même quand le travail est difficile ?
Doctrine et Alliances 42:42 et la citation de James E. Faust (ci-contre)
« Tu ne seras pas paresseux, car le paresseux ne mangera pas le pain et ne portera pas les vêtements du travailleur. »
Doctrine et Alliances 42:42
« Les personnes qui […] n’abandonnent pas même lorsque les autres disent : ‘C’est impossible’ font preuve de persévérance. »
James E. Faust, « Persévérance » Le Liahona, mai 2005, p. 51
Lisez la citation de D. Todd Christofferson (page 129). Pourquoi le Seigneur attend-il de nous que nous travaillions en échange de ce que nous recevons ?
« Dieu a conçu cette existence mortelle pour qu’elle nécessite des efforts presque constants. […] Par le travail, nous entretenons et nous enrichissons la vie. […] Le travail édifie et raffine la personnalité, crée de la beauté et est l’instrument de notre service les uns envers les autres et envers Dieu. Une vie consacrée est faite de travail, quelquefois répétitif, […] parfois mésestimé, mais c’est toujours un travail qui améliore, […] qui édifie, qui sert, [et] qui recherche l’excellence. »
D. Todd Christofferson, « Réflexions sur une vie consacrée », Le Liahona, novembre 2010, p. 17
Activité
Étape 1 : Choisissez un partenaire et lisez ensemble chaque étape du modèle ci-dessous.
Étape 2 : À tour de rôle, demandez à votre partenaire de parler d’une tâche ou d’un problème qui lui pose actuellement des difficultés.
Étape 3 : Aidez-vous mutuellement à appliquer les quatre étapes ci-dessous à la tâche ou au problème qui pose des difficultés.
❶ Garder une attitude positive. |
❷ Se rappeler de travailler ensemble |
❸ Remplacer la peur par la foi |
❹ Continuer d’avancer avec patience et courage |
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Faites la liste de vos bénédictions. |
Demandez de l’aide à des amis, des collègues, des membres du groupe et à d’autres. |
Écartez le doute. Rappelez-vous que le Seigneur a tout pouvoir. Faites appel à lui et acceptez sa volonté. |
Ne renoncez jamais, jamais, jamais ; supportez avec foi. Cherchez ce que le Seigneur veut vous enseigner. |
Étape 4 : Notez deux ou trois façons d’avancer avec foi et en ayant confiance que Dieu pourvoira.
Lisez la citation du président Monson (ci-contre). Comment est-ce que je réagis face à l’échec ?
« Nous avons la responsabilité de nous élever au-dessus de la médiocrité pour parvenir à la compétence, de passer de l’échec à l’accomplissement. Notre but est de devenir le meilleur que nous pouvons être. L’un des plus grands dons de Dieu est d’avoir la joie d’essayer encore, car aucun échec ne doit jamais être définitif. »
Thomas S. Monson, « The Will Within », Ensign, mai 1987, p. 68.
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie.
Choisir une tâche difficile ou pénible et l’accomplir jusqu’au bout. Notez-la ci-dessous.
Parler avec ma famille et mes amis de ce que j’ai appris aujourd’hui sur le travail et la persévérance.
En quoi le temps est-il l’un des plus grands dons de Dieu ?
« Le don du temps », disponible sur srs.lds.org/videos. (Pas de vidéo ? Lisez la page 91.)
Le don du temps.
Si vous ne pouvez pas voir la vidéo, attribuez des rôles et lisez ce script.
Kofi : Bonjour, sœur Benkosi. Comment allez-vous ?
Sœur Benkosi : Comment vas-tu, Kofi ?
Kofi : Oh, sœur Benkosi. Je suis si occupé ! Je dois travailler, rendre service à ma famille, l’aider […] et puis aller au foot, aussi. Je n’ai pas le temps !
Sœur Benkosi : Kofi, tu as tout le temps qu’il faut.
Kofi : Comment ?
Sœur Benkosi : Dieu nous a fait un grand don : notre temps. Nous devons l’utiliser pour les choses qui importent le plus.
Kofi : Mais comment, sœur Benkosi ? Vous faites toujours tant de choses ! Vous réussissez dans votre famille et dans vos affaires. Vous aidez et faites tant de bien à beaucoup de gens, moi y compris. Je ne sais pas comment vous faites.
Sœur Benkosi : Veux-tu vraiment le savoir ? Si tu veux t’asseoir et écouter, je te dirai mon secret.
Tous les matins, je me lève avant le soleil. Je m’habille, puis je me lave la figure et les mains.
Je lis les Écritures. Ensuite, je fais la liste de ce que je dois faire ce jour-là.
Je pense aux personnes que je dois aider. Je prie pour connaître la volonté de Dieu. Et j’écoute.
Quelquefois le nom ou le visage des gens me vient à l’esprit. Je les ajoute à ma liste.
Kofi : Est-ce ainsi que vous savez toujours qui a besoin de votre aide ?
Sœur Benkosi : Oui, Kofi. Et je prie pour avoir de la force et de la sagesse. Je prie afin que Dieu « consacre [mon] œuvre ». C’est ce qui est dit dans 2 Néphi 32.
Je le remercie. Je promets de faire de mon mieux. Je lui demande de faire ce que je ne peux pas.
Ensuite je regarde ma liste. Je mets un 1 à côté du point le plus important, puis un 2.
Kofi : Comment connaissez-vous les priorités ?
Sœur Benkosi : J’écoute quand je prie ! Puis je me mets au travail. Je regarde le numéro 1 et j’essaie de le faire en premier, puis le numéro 2.
Quelquefois les choses changent. Le Saint-Esprit me dit de faire autre chose. C’est bien.
Je travaille très dur, mais je suis en paix. Je sais que Dieu m’aidera.
Ainsi, avec ma liste et l’Esprit, je fais ce qui est important, Kofi.
Kofi : Cela paraît simple et difficile à la fois.
Sœur Benkosi : Tu as raison ! Finalement, quand je me prépare à me coucher, je prie. Je fais rapport à notre Père céleste. Je lui dis comment la journée s’est passée. Je pose des questions. Je demande ce que je peux améliorer. J’écoute. Je ressens souvent son amour. Je sais qu’il magnifie ce que j’essaie de faire. Alors, Kofi, je suis en paix et je m’endors.
Kofi : C’est bien, Mama Benkosi. Je veux cette paix. Je veux bien employer mon temps. Je veux mieux travailler et mieux rendre service.
Retour à la page 90.
Qu’avez-vous appris de sœur Benkosi ?
Alma 34:32 et la citation de Brigham Young (ci-contre)
« Car voici, cette vie est le moment où les hommes doivent se préparer à rencontrer Dieu ; oui, voici, le jour de cette vie est le jour où les hommes doivent accomplir leurs œuvres. »
Alma 34:32
« Le temps est tout le capital dont nous disposons ici-bas. […] Correctement employé, il apporte ce qui ajoutera à votre confort, votre commodité et votre satisfaction. Pensons-y et ne restons plus assis les bras croisés à gaspiller notre temps. »
Brigham Young, dans Discours de Brigham Young, choisis et arrangés par John A. Widtsoe, 1954, p. 215.
Activité
Étape 1 : Avec un partenaire, lisez les cinq étapes que vous pouvez suivre tous les jours pour faire bon usage de votre temps.
➊ Faire une liste de tâches |
➋ Prier |
➌ Définir des priorités |
➍ Fixer des buts, agir |
➎ Faire rapport |
---|---|---|---|---|
Tous les matins, faites la liste des choses à faire. Ajoutez le nom des personnes à qui rendre service. |
Priez pour être guidé. Relisez votre liste de tâches. Écoutez. Engagez-vous à faire de votre mieux. |
Sur votre liste de tâches, mettez un 1 à côté du point le plus important, ensuite un 2, etc. |
Écoutez l’Esprit. Fixez-vous des buts. Travaillez dur. Commencez par la tâche la plus importante et passez à la suivante. |
Tous les soirs, faites rapport en prière à votre Père céleste. Posez des questions. Écoutez. Repentez-vous. Ressentez son amour. |
Étape 2 : Notez vos tâches sur une feuille séparée. Il doit s’agir de tâches importantes en rapport avec votre travail, vos études, ou le service à l’Église ou dans la famille, pas simplement des corvées quotidiennes. Priez à propos de votre liste et établissez un ordre de priorité.
Étape 3 : Le lendemain, fixez-vous des buts, agissez et faites rapport de la façon dont vous avez utilisé votre temps.
Engagez-vous à faire ce qui suit pendant la semaine. Cochez la case une fois l’action accomplie :
M’exercer à ces étapes chaque jour pour faire meilleur usage de mon temps. Tous les soirs, faire rapport en prière à notre Père céleste.
Parler avec ma famille et mes amis de ce que j’ai appris aujourd’hui sur la bonne façon d’employer son temps.
Les participants pensent à ce qu’ils ont appris aujourd’hui et réfléchissent à ce que le Seigneur veut qu’ils fassent. Lisez le passage d’Écriture ou la citation ci-dessous et notez les réponses aux questions.
« Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer ? » (Luc 14:28).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Réfléchissez à ce que vous avez appris aujourd’hui et à ce que le Seigneur voudrait que vous fassiez. Lisez l’écriture ou la citation suivante et notez les réponses aux questions.
« Soigne tes affaires au dehors, Mets ton champ en état, Puis tu bâtiras ta maison » (Proverbes 24:27).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Réfléchissez à ce que vous avez appris aujourd’hui et à ce que le Seigneur voudrait que vous fassiez. Lisez l’écriture ou la citation suivante et notez les réponses aux questions.
« Prépare-toi, tiens-toi prêt, Toi, et toute ta multitude assemblée autour de toi ! Sois leur chef ! » (Ézéchiel 38:7)
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Réfléchissez personnellement à ce que vous avez appris aujourd’hui et à ce que le Seigneur voudrait que vous fassiez. Lisez l’écriture ou la citation suivante et notez les réponses aux questions.
« Organisez-vous, préparez tout ce qui est nécessaire » (D&A 88:119).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Les participants pensent à ce qu’ils ont appris aujourd’hui et réfléchissent à ce que le Seigneur veut qu’ils fassent. Lisez le passage d’Écriture ou la citation ci-dessous et notez les réponses aux questions.
« Libère-toi de la servitude » (D&A 19:35).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Les participants pensent à ce qu’ils ont appris aujourd’hui et réfléchissent à ce que le Seigneur veut qu’ils fassent. Lisez le passage d’Écriture ou la citation ci-dessous et notez les réponses aux questions.
« Et de plus, en vérité, je vous le dis, concernant vos dettes : Voici, ma volonté est que vous payiez toutes vos dettes. » (D&A 104:78).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Les participants pensent à ce qu’ils ont appris aujourd’hui et réfléchissent à ce que le Seigneur veut qu’ils fassent. Lisez le passage d’Écriture ou la citation ci-dessous et notez les réponses aux questions.
« Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres. » (Matthieu 25:20).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Réfléchissez personnellement à ce que vous avez appris aujourd’hui et à ce que le Seigneur voudrait que vous fassiez. Lisez l’Écriture ou la citation suivante et notez les réponses aux questions.
« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Matthieu 7:24–25).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Les participants pensent à ce qu’ils ont appris aujourd’hui et réfléchissent à ce que le Seigneur veut qu’ils fassent. Lisez le passage d’Écriture ou la citation ci-dessous et notez les réponses aux questions.
« Je vous dis : Soyez un ; et si vous n’êtes pas un, vous n’êtes pas de moi » (D&A 38:27).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Les participants pensent à ce qu’ils ont appris aujourd’hui et réfléchissent à ce que le Seigneur veut qu’ils fassent. Lisez le passage d’Écriture ou la citation ci-dessous et notez les réponses aux questions.
« Moi, le Seigneur, j’ai déployé les cieux et bâti la terre, mon œuvre, et tout ce qui s’y trouve est à moi. Et j’ai l’intention de pourvoir aux besoins de mes saints, car tout est à moi. » (D&A 104:14-15).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Réfléchissez à ce que vous avez appris aujourd’hui et à ce que le Seigneur voudrait que vous fassiez. Lisez l’écriture ou la citation suivante et notez les réponses aux questions.
« Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, […] mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3:10–12).
Quelles sont les choses les plus importantes que j’ai apprises aujourd’hui ?
Que vais-je faire pour donner suite à ce que j’ai appris aujourd’hui ?
Mettre en pratique et enseigner le principe de Ma Fondation de la semaine dernière.
Établir un budget.
Tenir un conseil de famille et parler de notre budget.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce cahier. Faites part de votre évaluation à votre partenaire et discutez avec lui de la question ci-dessous. Il apposera ensuite ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, rejoignez le groupe et faites rapport de vos résultats. Faites le tour du groupe et que chacun dise s’il s’est évalué « rouge », « jaune » ou « vert » pour chacun des engagements de la semaine dernière.
Maintenant discutez en groupe de ce que vous avez appris en vous efforçant de respecter vos engagements pendant la semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en enseignant le principe de Ma Fondation ?
Qu’avez-vous appris en établissant un budget ?
Comment votre conseil de famille a-t-il aidé à l’établissement de votre budget ?
Choisissez un partenaire d’action dans le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez quelques minutes maintenant pour vous réunir avec votre partenaire d’action. Présentez-vous et discutez de la façon dont vous allez prendre contact l’un avec l’autre tout au long de la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez comment et quand vous allez prendre contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
Mardi |
Mercr. |
Jeudi |
Vendr. |
Sam. |
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Mettre en pratique le principe de la semaine de Ma Fondation et en parler autour de moi.
Choisir un système de gestion du budget.
Discuter de la manière de respecter un budget lors d’un conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts à respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce livret. Faites le point avec votre partenaire et discutez ensemble de la question ci-dessous. Celui-ci apposera alors ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, revenez au groupe et faites rapport de vos résultats. Chacun à votre tour, dites si vous vous êtes noté « rouge », « jaune » ou « vert » pour chaque engagement de la semaine passée.
À présent, discutez ensemble de ce que vous avez appris au travers des difficultés que vous avez rencontrées à tenir vos engagements cette semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en parlant de ce principe de Ma Fondation ?
Quel système de gestion du budget avez-vous choisi ? Quels sont les aspects de ce système les plus importants pour vous ?
Choisissez un partenaire d’action parmi le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez ensuite quelques minutes pour discuter avec le partenaire que vous avez choisi. Présentez-vous et voyez comment vous prendrez contact l’un avec l’autre durant la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez quand et comment vous prendrez contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
Mardi |
Mercr. |
Jeudi |
Vendr. |
Sam. |
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Mettre en pratique le principe de la semaine de Ma Fondation et en parler autour de moi.
Élaborer un plan pour commencer à éliminer mes dettes.
Discuter du plan d’élimination de mes dettes lors d’un conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce livret. Faites le point avec votre partenaire et discutez ensemble de la question ci-dessous. Celui-ci apposera alors ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, revenez au groupe et faites rapport de vos résultats. Chacun à votre tour, dites si vous vous êtes noté « rouge », « jaune » ou « vert » pour chaque engagement de la semaine passée.
À présent, discutez ensemble de ce que vous avez appris au travers des difficultés que vous avez rencontrées à tenir vos engagements cette semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en parlant de ce principe de Ma Fondation ?
Qu’avez-vous appris en élaborant un plan d’élimination de vos dettes ?
Que faites-vous à présent différemment afin d’éliminer les dettes de votre famille ?
Choisissez un partenaire d’action parmi le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez ensuite quelques minutes pour discuter avec le partenaire que vous avez choisi. Présentez-vous et voyez comment vous prendrez contact l’un avec l’autre durant la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez quand et comment vous prendrez contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
Mardi |
Mercr. |
Jeudi |
Vendr. |
Sam. |
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Mettre en pratique et enseigner le principe de Ma Fondation de la semaine dernière.
Suivre mes revenus et mes dépenses.
Parler de la dîme et des offrandes pendant mon conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce cahier. Faites part de votre évaluation à votre partenaire et discutez avec lui de la question ci-dessous. Il apposera ensuite ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, rejoignez le groupe et faites rapport de vos résultats. Faites le tour du groupe et que chacun dise s’il s’est évalué « rouge », « jaune » ou « vert » pour chacun des engagements de la semaine dernière.
Maintenant discutez en groupe de ce que vous avez appris en vous efforçant de respecter vos engagements pendant la semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en enseignant le principe de Ma Fondation ?
En quoi cela vous aide-t-il de consulter le Seigneur ?
Qu’avez-vous appris en suivant vos revenus et vos dépenses ?
En quoi cela vous aide-t-il de travailler avec un partenaire d’action ?
Choisissez un partenaire d’action dans le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez quelques minutes maintenant pour vous réunir avec votre partenaire d’action. Présentez-vous et discutez de la façon dont vous allez prendre contact l’un avec l’autre tout au long de la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez comment et quand vous allez prendre contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
Mardi |
Mercr. |
Jeudi |
Vendr. |
Sam. |
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Mettre en pratique le principe de la semaine de Ma Fondation et en parler autour de moi.
Établir un inventaire de mes dettes.
Discuter en conseil de famille de l’inventaire de mes dettes et des façons de surmonter les tendances de « l’homme naturel ».
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce livret. Faites le point avec votre partenaire et discutez ensemble de la question ci-dessous. Celui-ci apposera alors ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, revenez au groupe et faites rapport de vos résultats. Chacun à votre tour, dites si vous vous êtes noté « rouge », « jaune » ou « vert » pour chaque engagement de la semaine passée.
À présent, discutez ensemble de ce que vous avez appris au travers des difficultés que vous avez rencontrées à tenir vos engagements cette semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en parlant de ce principe de Ma Fondation ?
Qu’avez-vous appris en établissant un inventaire de vos dettes ?
Que ressentez-vous maintenant que vous disposez d’un inventaire complet de vos dettes ?
Choisissez un partenaire d’action parmi le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez ensuite quelques minutes pour discuter avec le partenaire que vous avez choisi. Présentez-vous et voyez comment vous prendrez contact l’un avec l’autre durant la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez quand et comment vous prendrez contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
Mardi |
Mercr. |
Jeudi |
Vendr. |
Sam. |
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Mettre en pratique et enseigner le principe de Ma Fondation de la semaine dernière.
Continuer d’affecter de l’argent à ma priorité financière.
Parler de la préparation de la retraite pendant le conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce cahier. Faites part de votre évaluation à votre partenaire et discutez avec lui de la question ci-dessous. Il apposera ensuite ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, rejoignez le groupe et faites rapport de vos résultats. Faites le tour du groupe et que chacun dise s’il s’est évalué « rouge », « jaune » ou « vert » pour chacun des engagements de la semaine dernière.
Maintenant discutez en groupe de ce que vous avez appris en vous efforçant de respecter vos engagements pendant la semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en enseignant le principe de Ma Fondation ?
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour affecter de l’argent à votre priorité financière ?
Qu’avez-vous appris en discutant de votre plan de retraite ?
Choisissez un partenaire d’action dans le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez quelques minutes maintenant pour vous réunir avec votre partenaire d’action. Présentez-vous et discutez de la façon dont vous allez prendre contact l’un avec l’autre tout au long de la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez comment et quand vous allez prendre contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
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Mettre en pratique et enseigner le principe de Ma Fondation de la semaine dernière.
Commencer à constituer mon fonds d’urgence d’un mois.
Parler du fonds d’urgence et des plans d’assurance en conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce cahier. Faites part de votre évaluation à votre partenaire et discutez avec lui de la question ci-dessous. Il apposera ensuite ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, rejoignez le groupe et faites rapport de vos résultats. Faites le tour du groupe et que chacun dise s’il s’est évalué « rouge », « jaune » ou « vert » pour chacun des engagements de la semaine dernière.
Maintenant discutez en groupe de ce que vous avez appris en vous efforçant de respecter vos engagements pendant la semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en enseignant le principe de Ma Fondation ?
Qu’avez-vous fait différemment pour épargner de l’argent pour votre fonds d’urgence d’un mois ?
Comment s’est passée la discussion sur les plans d’assurance et sur la constitution de votre fonds d’urgence dans votre conseil de famille ?
Choisissez un partenaire d’action dans le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez quelques minutes maintenant pour vous réunir avec votre partenaire d’action. Présentez-vous et discutez de la façon dont vous allez prendre contact l’un avec l’autre tout au long de la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez comment et quand vous allez prendre contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
Mardi |
Mercr. |
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Vendr. |
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Mettre en pratique et enseigner le principe de Ma Fondation de la semaine dernière.
Continuer d’affecter de l’argent à ma priorité financière.
Parler pendant le conseil de famille d’épargner de l’argent, d’acheter une maison au lieu de louer et d’investir dans des études.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce cahier. Faites part de votre évaluation à votre partenaire et discutez avec lui de la question ci-dessous. Il apposera ensuite ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, rejoignez le groupe et faites rapport de vos résultats. Faites le tour du groupe et que chacun dise s’il s’est évalué « rouge », « jaune » ou « vert » pour chacun des engagements de la semaine dernière.
Maintenant discutez en groupe de ce que vous avez appris en vous efforçant de respecter vos engagements pendant la semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en enseignant le principe de Ma Fondation ?
Que donnent vos efforts pour accomplir votre priorité financière ?
Comment s’est passée votre discussion en conseil de famille sur l’accession à la propriété et l’éventualité de faire des études complémentaires ?
Choisissez un partenaire d’action dans le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez quelques minutes maintenant pour vous réunir avec votre partenaire d’action. Présentez-vous et discutez de la façon dont vous allez prendre contact l’un avec l’autre tout au long de la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez comment et quand vous allez prendre contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
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Mercr. |
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Sam. |
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Mettre en pratique le principe de la semaine de Ma Fondation et en parler autour de moi.
Continuer à consacrer de l’argent à mes priorités financières.
Discuter de mes réponses au questionnaire concernant le budget et les dépenses et de la façon de se préparer aux difficultés financières lors d’un conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts à respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce livret. Faites le point avec votre partenaire et discutez ensemble de la question ci-dessous. Celui-ci apposera alors ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, revenez au groupe et faites rapport de vos résultats. Chacun à votre tour, dites si vous vous êtes noté « rouge », « jaune » ou « vert » pour chaque engagement de la semaine passée.
À présent, discutez ensemble de ce que vous avez appris au travers des difficultés que vous avez rencontrées à tenir vos engagements cette semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en parlant de ce principe de Ma Fondation ?
Comment s’est passée votre discussion concernant votre budget et vos dépenses ?
Qu’avez-vous décidé de faire pour mieux vous préparer aux crises financières ?
Choisissez un partenaire d’action parmi le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez ensuite quelques minutes pour discuter avec le partenaire que vous avez choisi. Présentez-vous et voyez comment vous prendrez contact l’un avec l’autre durant la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez quand et comment vous prendrez contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
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Mettre en pratique et enseigner le principe de Ma Fondation de la semaine dernière.
Suivre mes revenus et mes dépenses.
Consulter le Seigneur au sujet de mes finances.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts pour respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce cahier. Faites part de votre évaluation à votre partenaire et discutez avec lui de la question ci-dessous. Il apposera ensuite ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, rejoignez le groupe et faites rapport de vos résultats. Faites le tour du groupe et que chacun dise s’il s’est évalué « rouge », « jaune » ou « vert » pour chacun des engagements de la semaine dernière.
Maintenant discutez en groupe de ce que vous avez appris en vous efforçant de respecter vos engagements pendant la semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en enseignant le principe de Ma Fondation ?
En quoi cela vous aide-t-il de consulter le Seigneur ?
Qu’avez-vous appris en suivant vos dépenses ?
En quoi cela vous aide-t-il de travailler avec un partenaire d’action ?
Choisissez un partenaire d’action dans le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez quelques minutes maintenant pour vous réunir avec votre partenaire d’action. Présentez-vous et discutez de la façon dont vous allez prendre contact l’un avec l’autre tout au long de la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez comment et quand vous allez prendre contact l’un avec l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
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Mettre en pratique le principe de la semaine de Ma Fondation et en parler autour de moi.
Suivre mes revenus et mes dépenses.
Discuter de l’intendance financière en conseil de famille.
Prendre contact avec mon partenaire d’action et lui apporter mon soutien.
Prenez quelques minutes pour évaluer vos efforts à respecter vos engagements cette semaine. Utilisez le tableau « Évaluation de mes efforts » au début de ce livret. Faites le point avec votre partenaire et discutez ensemble de la question ci-dessous. Celui-ci apposera alors ses initiales à l’endroit indiqué.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées à tenir vos engagements cette semaine ?
Après avoir évalué vos efforts, revenez au groupe et faites rapport de vos résultats. Chacun à votre tour, dites si vous vous êtes noté « rouge », « jaune » ou « vert » pour chaque engagement de la semaine passée.
À présent, discutez ensemble de ce que vous avez appris au travers des difficultés que vous avez rencontrées à tenir vos engagements cette semaine.
Quelles expériences avez-vous eues en mettant en pratique ou en parlant de ce principe de Ma Fondation ?
Quels systèmes avez-vous découverts ou quelles habitudes avez-vous mises en place en faisant le suivi de vos dépenses ?
Qu’avez-vous appris lors de votre conseil de famille ? Qu’avez-vous appris de votre évaluation financière (voir page 26) ?
En quoi le fait de travailler avec un partenaire d’action vous aide-t-il ?
Choisissez un partenaire d’action parmi le groupe pour la semaine à venir. En général, ils sont de même sexe et ne sont pas membres de la même famille.
Prenez ensuite quelques minutes pour discuter avec le partenaire que vous avez choisi. Présentez-vous et voyez comment vous prendrez contact l’un avec l’autre durant la semaine.
Nom du partenaire d’action
Coordonnées
Notez quand et comment vous prendrez contact l’un l’autre cette semaine.
Dim. |
Lundi |
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Mercr. |
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Vendr. |
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Le système des enveloppes
Le système des enveloppes d’argent en espèces est simple : immédiatement après avoir reçu votre rémunération, vous mettez dans son enveloppe l’argent que vous avez alloué à chaque catégorie du budget.
Par exemple, disons que vous avez alloué 400 à la catégorie « achats alimentaires » ce mois-ci. Quand vous recevez votre paye pour le mois ou pour les prochaines semaines, déposez ce montant (en espèces) dans une enveloppe intitulée « Achats alimentaires ». Aucun argent – absolument aucun argent – ne doit sortir de cette enveloppe, si ce n’est pour acheter de la nourriture. Si vous allez au marché et que vous vous rendez compte que vous avez laissé l’enveloppe à la maison, retournez chez vous chercher l’enveloppe ! Gardez une trace écrite (dans un simple cahier) de toutes les dépenses, pour pouvoir l’examiner ensuite lors de votre conseil de famille pour vous rappeler où va votre argent.
Dans une autre enveloppe, mettez le montant alloué à vos déplacements. Vous prendrez dans cette deuxième enveloppe, quand cela conviendra, la somme nécessaire pour ces frais et vous noterez chaque dépense dans votre cahier.
Faites de même pour chacune des catégories de votre budget : loyer ou paiement d’hypothèque dans une enveloppe, services publics dans une autre, dîme et offrandes de jeûne dans une autre, frais médicaux, assurance, etc. ; chacune dans son enveloppe.
Chaque fois que vous recevez votre paye, déposez la portion adéquate de votre budget mensuel dans chaque enveloppe, de telle sorte que le montant total mis dans chaque enveloppe chaque mois soit le montant prédéterminé de votre budget écrit.
Ne dépensez pas plus que ce que vous avez prévu. Quand l’enveloppe est vide, vous avez terminé ! Si vous devez dépenser plus dans cette catégorie, vous devrez le retirer d’une autre enveloppe. Les premiers mois, il faudra faire des ajustements. Au cours de cette période, vous devriez vous rendre mieux compte si les montants alloués initialement conviennent : vous apprendrez quelles sont les bonnes moyennes en deux mois.
Certaines personnes utilisent le système des enveloppes pour tout. D’autres utilisent ce système de paiement exclusif en espèces pour les catégories dans lesquelles elles ont tendance à faire des dépenses excessives, ou dans lesquelles il est facile de perdre la trace ou le contrôle, par exemple la nourriture, le restaurant, les loisirs, le carburant et les vêtements. Tout reste devrait être affecté à votre priorité financière.
Retour à la page 77.
Systèmes numériques
Si voir des espèces en excédent vous tente de dépenser plus que vous ne le feriez autrement, l’utilisation d’une carte de débit peut être la meilleure solution pour vous. Comme dans la méthode des enveloppes, une carte de débit retire de l’argent qui se trouve déjà sur votre compte en banque.
Lorsque vous utilisez une carte de débit, il est crucial de noter vos dépenses, car, à la différence du système des enveloppes, une carte de débit ne permet pas d’établir des frontières hermétiques entre les catégories de budget. Vous pouvez enregistrer vos dépenses manuellement ou à l’aide d’un téléphone mobile ou d’une application informatique.
De nombreuses applications de gestion financière sont disponibles pour les téléphones et autres appareils mobiles. Ces applications peuvent enregistrer et organiser des informations pour vous et vous pouvez ensuite également y accéder depuis votre ordinateur ou d’autres appareils.
Prenez le temps cette semaine de rechercher les meilleures applications disponibles dans votre langue et région, en utilisant « gestion de l’argent », « outils de gestion financière personnelle » ou « applications de budget » comme termes de recherche. Il en existe de très bonnes qui sont gratuites ou très peu onéreuses.
Pour assurer la sécurité de vos informations financières personnelles, n’y accédez qu’à partir de vos appareils personnels, pas depuis des ordinateurs publics.
Retour à la page 78.
Réponses à l’activité de calcul
Chaque personne du groupe doit calculer les coûts annuels minimum et maximum pour chaque régime d’assurance. Écrivez vos réponses ci-dessous.
Coût annuel minimum |
Coût annuel maximum |
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Régime à franchise élevée |
12 x 10 = 120 |
120 + 2 000 = 2 120 |
Régime à franchise basse |
12 x 40 = 480 |
480 + 500 = 980 |
Combien le régime à franchise élevée vous permettra-t-il d’économiser dans le meilleur des scénarios (en supposant que vous ne payiez que le coût annuel minimum) ? Écrivez votre réponse ci-dessous.
Réponse : 480 - 120 = 360
(Coût annuel minimum du régime à franchise basse) - (coût annuel minimum du régime à franchise élevée)
Combien le plan à franchise basse vous permettra-t-il d’économiser dans le pire des scénarios (en supposant que vous deviez payer le coût annuel maximum) ?
Réponse : 2 120 - 980 = 1 140
(Coût annuel maximum du régime à franchise élevée) - (coût annuel maximum du régime à franchise basse)
Persévérer avec patience
Dieter F. Uchtdorf, de la Première Présidence, a donné l’enseignement suivant :
« Dans les années 1960, un professeur de l’université de Stanford a entrepris une expérience modeste visant à tester la volonté d’enfants de quatre ans. Il a mis devant eux une grosse guimauve et leur a dit qu’ils pouvaient la manger tout de suite ou, s’ils attendaient quinze minutes, en avoir deux.
Puis il a laissé les enfants tout seuls et, placé derrière un miroir sans tain, il a regardé ce qui se passait. Certains des enfants ont mangé tout de suite la guimauve, d’autres n’ont pu attendre que quelques minutes avant de succomber à la tentation. Il n’y en a eu que 30 % qui ont pu attendre. […]
Ce qui avait commencé comme une simple expérience sur des enfants et des guimauves est devenu une étude fondatrice suggérant que la capacité d’attendre, d’être patient, était un trait de caractère crucial qui pouvait annoncer une réussite ultérieure dans la vie. […]
Les promesses de Dieu ne s’accomplissent pas toujours aussi vite ni de la façon que nous espérons. […]
Être patient c’est se tenir à quelque chose jusqu’à la fin. C’est reporter à plus tard les satisfactions immédiates pour des bénédictions futures. […]
L’exercice de la patience se résume à ceci : observer les commandements, avoir confiance en Dieu, notre Père céleste, le servir avec humilité et un amour semblable à celui du Christ, faire preuve de foi et d’espérance dans le Sauveur et ne jamais abandonner. »
(« Persévérer avec patience », Le Liahona, mai 2010, p. 56-59)
Retour à la page 61.
Description |
Type |
Revenus |
Dépenses |
Solde |
---|---|---|---|---|
Revenus |
(s.o.) |
|||
Solde |
Description |
Solde |
Taux d’intérêt |
Paiement mensuel |
---|---|---|---|
Types d’investissement |
Définition |
Fixe ou variable |
---|---|---|
Compte d’épargne |
Compte de dépôts, généralement au sein d’une banque ou d’une autre institution financière, avec des taux de rendement habituellement bas. Les détenteurs de ces comptes peuvent faire des retraits ou des dépôts sans frais. |
Fixe |
Le certificat de dépôt (CD) |
Compte où l’on dépose un montant spécifique pour une durée déterminée ; si l’argent est retiré avant la fin de la période définie, des frais peuvent vous être imputés (vous perdez une partie de la somme investie). Durant la période d’investissement de l’argent, celui-ci produit un rendement modéré à taux fixe. Lorsque l’échéance est atteinte, vous récupérez votre investissement de départ auquel s’ajoutent les intérêts produits. |
Fixe |
Les obligations |
Placements qui consistent essentiellement à prêter de l’argent à une entité ou à une organisation pour une durée déterminée dans le but de percevoir un certain revenu d’investissement. Lorsque l’échéance est atteinte, vous récupérez votre investissement de départ auquel s’ajoutent les intérêts produits. Les obligations peuvent être émises par le gouvernement ou par des entreprises. Selon l’organisation qui les émet, les obligations peuvent présenter un risque élevé ou faible. |
Fixe |
Les actions |
Les actions constituent les titres de propriété d’une entreprise qui sont mises en vente sous forme de parts. Chaque part représente une partie de la propriété ; donc, si une entreprise émet 100 000 parts et que vous en possédez une, vous êtes propriétaire du 1/100 000ème de cette entreprise. Le taux de rendement dépend des performances de l’entreprise. |
Variable |
Les fonds communs de placement |
Ceux-ci sont généralement constitués d’un assortiment d’actions et d’obligations. Les fonds sont gérés par un professionnel. Les fonds communs de placement offrent un moyen simple de diversifier les investissements. Si leur rendement est bon, la valeur de votre investissement augmente. S’il est mauvais, la valeur de votre investissement diminue. |
Variable |
L’immobilier |
Investissement dans la propriété de biens immobiliers tels que les maisons, les appartements ou les locaux commerciaux. Le retour sur l’investissement se traduit sous la forme d’un revenu, d’une augmentation de la valeur du bien immobilier ou des deux. Des pertes peuvent aussi se produire pour des raisons diverses, comme une chute de la valeur du bien ou le non paiement du loyer ou encore des dégradations par les locataires. |
Variable |
Propriété d’entreprise |
Cet investissement consiste à être propriétaire d’une partie d’une entreprise privée. Le rendement dépend des performances de l’entreprise. |
Variable |
Conseils de famille
M. Russell Ballard a dit ce qui suit au sujet des conseils de famille :
« Je crois que [les conseils] sont la façon la plus efficace d’obtenir des résultats réels. De plus, je sais que les conseils sont la manière de faire du Seigneur et qu’il a créé toutes choses dans l’univers au moyen d’un conseil céleste, comme l’indiquent les saintes Écritures.
Cependant, je n’ai jusqu’ici jamais parlé en conférence générale du conseil le plus essentiel et le plus fondamental, et peut-être le plus important, de tous les conseils : le conseil de famille.
Les conseils de famille ont toujours été nécessaires. En fait, ils sont éternels. Nous appartenions à un conseil de famille dans l’existence prémortelle, quand nous vivions avec nos parents célestes, nous leurs enfants d’esprit.
S’il est dirigé avec amour et selon les vertus chrétiennes, un conseil de famille fera rempart à la technologie moderne qui nous empêche de passer du temps de qualité ensemble et qui a aussi tendance à introduire le mal dans notre foyer.
Cependant, n’oubliez pas que les conseils de famille sont différents de la soirée familiale du lundi. Les soirées familiales portent principalement sur l’enseignement de l’Évangile et sur les activités en famille. Les conseils de famille, eux, peuvent avoir lieu n’importe quel jour de la semaine et sont essentiellement une réunion dans laquelle les parents écoutent : ils s’écoutent mutuellement et écoutent leurs enfants.
Je crois qu’il existe au moins quatre types de conseils de famille :
Premièrement, le conseil de famille général qui comprend toute la famille.
Deuxièmement, le conseil exécutif de famille qui se compose du père et de la mère.
Troisièmement, le conseil de famille restreint qui comprend les parents et un enfant.
Quatrièmement, le conseil de famille en tête-à-tête qui comprend un parent et un enfant.
(« Les conseils de famille », Le Liahona, mai 2016, p. 63).
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La veuve de Sarepta
La veuve de Sarepta, quoique très pauvre, n’en était pas moins une personne très autonome dans son pays frappé de famine et de sécheresse. Vous vous souvenez peut-être qu’elle était presque à court de nourriture et qu’elle ramassait du bois pour faire du feu afin de cuire un dernier repas. Cela semble être le contraire de l’autonomie. Mais ses racines spirituelles d’autonomie étaient si profondes que, quand un prophète de Dieu lui a demandé ses dernières portions de nourriture, « Elle alla, et elle fit selon la parole d’Élie. » (1 Rois 17:15). Les Écritures nous disent qu’après qu’elle eut utilisé son reste de farine pour nourrir le prophète, « la farine qui était dans le pot ne manqua point, et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point » (verset 16). « Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie » (verset 15). Elle était presque à court de nourriture, mais celle-ci n’a pas manqué, non pas parce qu’elle avait assez d’argent, mais parce qu’elle avait assez de foi. Si nous faisons de notre mieux pour vivre l’Évangile et tout ce que nous pouvons pour subvenir à nos besoins, le Seigneur récompensera notre foi et notre travail diligent.
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